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Critique de Ledraveur


Cette biographie, traduction de : « Vie de Rétchungpa », bien qu'ayant un certain intérêt n'emporte pas vraiment notre adhésion*. Nous en apprenons vraiment beaucoup plus sur lui à travers « MILAREPA » de J. Bacot, et “Les cent mille chants” ainsi que “Chants extraordinaires”.
C'est le dernier volet des maîtres laïcs, dont il ne reste en transmission si ce n'est plus rien, sans doute pas grand-chose en l'état, après l'annexion du Tibet par la Chine, de la Lignée Kagyü-pa, le monachisme, lui, florissant jusque dans son schisme des années début 1990 !
Une certaine condescendance “transpire” de l'ouvrage mettant l'accent sur les “écarts” de conduites de Dorjë Drak ; Rétchoungpa** de ce que nous en savons, se comportait semble-t-il sans artifice avec Milà-djè (d'où un côté “rebelle”), ainsi qu'avec ses frères et soeurs “Répa” ; Dagpo Lhadjè le médecin lui est bien plus sibyllin***. Côté “orgueil” Gampopa avait sa dose (voir page 33 du T. 3 des “Cent mille chants”).
— Page 98, note 30, nous avons une information qui semble corroborer hélas ce que nous donnait à entendre André Velter dans le reportage radiophonique de fin août 1987, « Tibet 1987**** », à savoir :
— Les forces armées de la “République Populaire de Chine” ont eu comme premier objectif ; de décimer tout les “zozos” (expression d'A. Velter désignant les yogis et yoginis) qui erraient à travers le Tibet afin d'éradiquer toute contestation de la “légitime libération” des peuples du Tibet de l'obscurantisme moyenâgeux (ce qui n'était pas totalement faux sur le fond !). Sauf que ce n'était pas à eux de le faire, Gedun Ch'omp‘el (1905-1951)***** et ses partisants, ayant échoué à cette tâche, puisqu'il fût jeté dans les geôles du Palais du Potala du pouvoir théocratique lamaïste, pour en ressortir juste quelques temps avant d'aller mourir la veille de l'entrée des troupes “han” à Lhassa !
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* Il semblerait que l'ensemble n'appartienne pas vraiment à la « Lignée de Bouche à Oreille de Rétchoungpa » dans le style des “dohas”.
** « Toi le plus important de “mes quatre fils”. [...] Toi qui porte la torche de la tradition orale », lui dira Milarépa. Pourtant c'est à Gampopa qu'il transmet “la torche du pouvoir”. (p. 12 du T. 3 des “Cent mille chants”)
*** (voir page 34 et 37 du T. 3 des “Cent mille chants”)
**** http://rencontrestibetaines.free.fr/index_fichiers/AndreVelter.htm
***** http://www.babelio.com/livres/Stoddard-Le-mendiant-de-lAmdo/560024

Lien : http://camisard.hautetfort.c..
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