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Critique de Norlane


Dans un coffret, cinq voix. Chacune dans la langue originale, en traduction française et en traduction anglaise. Chacune accompagnée par une page d'un auteur des éditions Bruno Doucey. Cinq voix multipliées, en quelques sortes.

L'une (Sigurbjörg Thrastardottur) vient d'Islande, avec une poésie légère et profonde, qui va à l'essentiel : des histoires courtes avec chutes, entre instants de vie et réflexions sur le monde, par touches.

Une autre (Krzysztof Siwczyk) vient de Pologne, avec une poésie sombre, en longueur et complexité... qui ne me parle pas.

Une (Giedré Kazlauskaité) vient de Lituanie, avec les ombres de la Russie, d'une poétesse polonaise prix Nobel et de la religion, et nous fait rencontrer des femmes amazones fragiles... Une douceur blessée.

Une autre (Martin Solotruk) vient de Slovaquie, masculine, philosophico-scientifique, interroge les rapports corps contre corps amoureux.

La cinquième (Nikolina Andova Shopova) vient de Macédoine avec comme des chants métaphoriques et deux tercets, portant un regard sur son pays transpercé, sur le couple (avec une référence à Khalil Gibran), sur soi, et sur une tortue retournée.

Le tout est un coffret de voix en étincelles qui font plus ou moins long feu.

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