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Critique de Elsaragon
Kim Thúy nous conte à sa manière, poétique, son destin qui l'amène de Saïgon au Québec, parcours tragique pour certains car boat-people.
Avec finesse, elle nous en apprend un peu plus sur le dragon de l'Asie, sur les tourments vécus dans ce pays, les déchirements de deux communautés. Mais également des tranches de vies disparates au fil de ses souvenirs, de ses émotions.
ici, pas de grandiloquence, mais la vie de sa famille, souvent au sens élargi, avec des mots doux et simples.
Ces personnages parfois cocasses, souvent attachants ont forgé son enfance. On retrouve (pour qui a déjà visite ce pays) des couleurs, des odeurs, des singularités.
Mais aucune rancoeur contre ceux qui furent ses opposés, ses opposants. Ils ont été obligés de faire un choix, et l'auteure ne semble pas leur en tenir trop rigueur, jusqu'à partager un repas avec eux.
Livre court, quelques pages de récit tout au plus, pas vraiment de paragraphes, une écriture et un style qui vous emmène doucement, sans pathos.
Avec finesse, elle nous en apprend un peu plus sur le dragon de l'Asie, sur les tourments vécus dans ce pays, les déchirements de deux communautés. Mais également des tranches de vies disparates au fil de ses souvenirs, de ses émotions.
ici, pas de grandiloquence, mais la vie de sa famille, souvent au sens élargi, avec des mots doux et simples.
Ces personnages parfois cocasses, souvent attachants ont forgé son enfance. On retrouve (pour qui a déjà visite ce pays) des couleurs, des odeurs, des singularités.
Mais aucune rancoeur contre ceux qui furent ses opposés, ses opposants. Ils ont été obligés de faire un choix, et l'auteure ne semble pas leur en tenir trop rigueur, jusqu'à partager un repas avec eux.
Livre court, quelques pages de récit tout au plus, pas vraiment de paragraphes, une écriture et un style qui vous emmène doucement, sans pathos.
