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Critique de pompimpon


Dans son premier livre, Kim THÚY pousse devant elle une soeur presque jumelle, qui a son âge, un parcours voisin, des souvenirs communs.
À travers An Thịn qu'elle fait naître à Saigon au moment de l'Offensive du Tết, elle évoque le Vietnam de la guerre et celui de la paix que ses parents, ses deux frères et elle ont fui, la petite ville du Québec qui les a reçus, les anecdotes du décalage entre les modes de vie divergents, les incompréhensions, les adaptations… et se remémore les grands-parents, oncles, tantes, cousins, cousines qui les ont suivi en exil ou sont restés au Vietnam.

Très vite, elle parle aussi de ses fils, du lien qui les unit, de dilemmes devant lesquels elle a vu d'autres parents, durant la guerre et après, et de décisions qu'elle comprend depuis qu'elle est mère. de ses parents dont la vie a été évidemment bouleversée par l'arrivée des communistes et par l'exil. de souvenirs de la vie d'avant, des parcours entrelacés, toujours en écho avec ses choix de vie et ce qu'elle veut apporter à ses fils, forcément teinté d'exil, de différence.

Ce sont de petits cailloux qu'elle sème pour qu'ils puissent peut-être trouver leur propre chemin, à coup sûr afin qu'ils puissent comprendre le sien.

Je suis passée complètement à côté de ce monologue passant d'un sujet à l'autre, d'une époque à l'autre, esquissant en paragraphes courts les personnages qui ont peuplé son enfance et accompagné son exil.
J'ai eu l'impression d'être restée à la surface, ou plutôt à la porte, de ce récit à la première personne, comprenant bien les questions qu'il soulève sans pour autant éprouver quoi que ce soit d'autre.

Une lecture sans déplaisir, mais loin de ce que j'en attendais.
Dommage.
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