Le mouvement se fatigue au millimètre parcouru
Et le souffle au bout de tes lèvres ne sort plus.
Rentrent dans la chair les mots d’un autre climat
Je sens la neige et ferme les yeux face au vent Dans le soir de cet été
Marcher au rythme des sabots Qu’un écho lointain fait résonner dans mes souvenirs
Mes yeux se ferment aux rêves de l’hiver.
L’océan de ma fenêtre hisse ses lumières
Le vent est tombé
Je dors dans tes bras
Les livres épaississent mes rêves
Et donnent corps à ton souffle
Je veux rentrer dans la forêt
Je veux serrer de mes bras les rochers
Je veux me fondre dans la mer
Je veux aller vite et dépasser hier. Je veux prendre la pluie
Je veux mourir d’envies
Je veux rire !Rire à n’en plus pleurer
Rire, courir et un jour
Rentrer.