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Critique de Christian_Attard


Ce « passeur de lumière », c'est Nivard de Chassepierre, jeune orfèvre que les neuf templiers fondateurs de l'ordre vont prendre sous leur protection pour le transformer en maître verrier. A travers l'Europe et l'Orient médiéval va alors commencer la longue épopée de joie et de peine de l'apprenti qui reviendra Adepte.
On le comprend, le roman de Bernard Tirtiaux, lui même verrier, devra se lire selon le double sens d'une tumultueuse aventure et d'un récit d'initié. Les 33 chapitres du livre en témoignent, le trente troisième et dernier étant aussi le dernier grade maçonnique où tout est sensé être révélé. Les symboles abondent en conséquence : le polissage de l'être, le voyage vers le grand Orient, sa mort et sa résurrection à la lumière.
Tirtiaux n'est bien sûr pas le premier à vouloir assez naïvement bâtir un roman allégorique, il n'y a qu'à relire l'oeuvre de Jules Verne ou la BD de Pleyers « Jhen » pour le constater.
Cela mis à part, le récit est prenant, empli de rebondissements et de surprises, baroque et violent parfois. On finit par s'habituer à un style dont la distanciation poétique laisse parfois regretter un certain manque de simplicité ou d'authenticité. On regrette aussi que l'auteur se soit approprié de véritables personnages historiques pour les façonner à son imagination comme c'est le cas pour Hugues de Payns et qu'il tombe dans certains poncifs de l'ésotérisme populaire à propos des templiers. Mais cela ne gâche en rien le plaisir de son lecteur à suivre l'existence forte de Nivard, le maître verrier.
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