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Critique de ibon


Un conte lumineux au départ écrit à l'intention des moudjiks et des pauvres; et distribué ou vendu à cet effet pour quelques kopecks.
Car le souci premier de Tolstoï est d'apporter la culture aux gens qui n'y ont pas accès habituellement. Il ne voulait pas d'une production littéraire exclusivement destinée aux seules classes aisées de la Russie.

Le message de ce conte renvoie au mysticisme de son auteur. Son but est tout de même d'apporter la parole divine et dans un final qu'il veut grandiose, il n'hésite pas à subjuguer le lecteur dans une atmosphère surnaturelle.

Tout y est affaire de contraste.
Au départ, c'est la misère de la population en plein hiver qui est décrite. Une femme recommande à son mari cordonnier (ou savetier dans le texte) d'aller demander des comptes à des clients mauvais payeurs. Sur le chemin de son infortune - il n'a pas récupéré son argent et il s'est saoulé avec le peu qu'il lui restait - il rencontre un homme nu adossé à une chapelle et résigné à mourir. le recueillir est un véritable sacrifice pour cette famille sans le sou mais la récompense viendra plus tard.

Le prosélytisme de ce conte ne fait aucun doute. D'une situation précaire on passe d'épreuve en épreuve vers un dénouement heureux. Je n'ai pas reconnu l'auteur d'Anna Karenine, pétri de doute sur la religion. Mais ce n'est pas grave.

Même si je n'ai pas été sensible à son message, la construction de ce conte m'est cependant apparue parfaite.

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