Ce douzième tome confirme le ton plus sombre de cette saga au fil des tomes. On y retrouve un Soda opérant la nuit en incognito et n'hésitant pas à tirer pour tuer. Ce Soda qui hésitait encore à devenir ripou lors du tome précédent et qui a de plus en plus de cadavres à son actif est d'ailleurs un peu moins attachant que celui des débuts.
Cette histoire assez dense, de bio-terrorisme et de «sérial killer de petites annonces», est cependant parfaitement maitrisée. La narration de
Philippe Tome ("Berceuse Assassine", "Sur la route de Selma") est exemplaire et il démontre une nouvelle fois sa capacité à écrire d'excellents polars.
Au niveau du graphisme, le travail de
Gazzotti, ici épaulé par
Olivier Labalue, est toujours aussi remarquable. J'ai particulièrement apprécié les cadrages, le découpage et la colorisation de ce douzième album.
Commenter  J’apprécie         10