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Critique de kristobalone


Contrairement à des millions de personnes à travers le monde, je n'avais pas lu Genèse, son précédent succès de librairie.

Pour moi, le premier livre des écrits de Moïse suffit à expliquer ce que je suis en mesure de comprendre.

En revanche, la question du temps, de sa nature exacte, et même de son supposé caractère unidirectionnel continue à me titiller l'esprit depuis des décennies. C'est pourquoi je me suis plongé avec délectation (et parfois avec difficulté) dans cet ouvrage de vulgarisation scientifique si j'ose l'appeler ainsi.

J'ai énormément apprécié le propos de l'auteur et la façon dont il a enrichi un ouvrage pour le moins perché très haut sur le plan des connaissances en rapport avec l'astrophysique de faits et d'anecdotes beaucoup plus adaptés à mon faible quotient intellectuel : des réalités historiques, des constats philosophiques et d'autres illustrations en rapports avec la religion, le cinéma ou le rock !

Par contre, j'ai eu beaucoup de mal à suivre la troisième partie, particulièrement en rapport avec la physique des particules. Cela m'a semblé d'une grande abstraction, le décalage entre mon absence de formation scientifique et l'érudition de l'auteur constituant probablement un fossé infranchissable.

Par exemple, page 162:

"Pour l'interaction électromagnétique, les choses sont simples (!). le photon ayant une masse nulle, son rayon d'action est donc infini. Toute particule chargée interagit avec avec toutes les autres particules chargées de l'univers entier, où qu'elles soient distribuées.

En revanche, W et Z, les messagers de l'interaction faible, sont des particules très massives ; le principe d'indétermination les empêche de se déplacer sur de grandes distances. le rayon d'action des particules de 80-90 gigaélectronvolts se limite aux distances subnucléaires et l'interaction faible s'épuise donc bien avant d'avoir atteint les bords du noyau atomique. Confinée comme elle l'est dans des dimensions aussi minuscules, il n'est pas étonnant que l'humanité ait mis des millénaires avant de se rendre compte de son existence."

En lisant ces lignes prises au hasard pour illustrer, il m'arrive la même chose que lorsque je lis Kant, je comprends tous les mots mais ça n'éveille rien dans mon pauvre esprit.

Pour résumer en toute franchise, j'ai beaucoup aimé tout ce que j'ai compris, peu capté un cinquième du bouquin et finalement pas beaucoup avancé sur la question du temps.

Mais puisqu'elle mérite d'être posée, le livre mérite d'être lu et je ne doute pas que des lecteurs plus calés en physique que je ne le suis moi-même apprécieront cet ouvrage que je ne regrette absolument pas d'avoir lu !
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