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Critique de ladesiderienne


Je découvre Valérie Tong Cuong avec ce roman choral à la trame très actuelle puisqu'on y fait la connaissance de trois personnages cabossés par la vie qui vont se rencontrer à "l'Atelier", une association d'entraide menée par la main de fer du directeur Jean Hart. Il y a d'abord Millie, jeune intérimaire, totalement transparente aux yeux des autres et qui, après avoir réchappé à un incendie, décide de jouer l'amnésique pour oublier son ancienne existence remplie de vide. Elle va y croiser Mariette, femme soumise de député et prof au bout du rouleau qui excédée, a giflé un de ses élèves. Elles vont y être encadrées par celui qui se fait appeler Mr Mike, récemment embauché, ancien militaire déserteur et hier encore SDF tabassé par ses voisins de trottoir. Mais Jean, ce bienfaiteur providentiel qui leur tend la main et les pousse à remettre le pied à l'étrier agit-il uniquement par compassion ?

Au départ, j'ai trouvé les personnages attachants mais je vais être franche, je ne suis pas fan des romans dégoulinant de bons sentiments au fond un peu moraliste et qui donnent au lecteur l'impression de sortir d'une séance de psy. "L'Atelier des Miracles" frôle quand même parfois un peu la caricature. Malheureusement, quand l'auteure veut s'en éloigner en jouant sur la double personnalité de Jean, l'histoire en devient invraisemblable. .
Parce qu'il décrit des maux de notre société moderne qui peuvent frapper tout un chacun, parce que l'entraide est importante dans ce monde individualiste, parce qu'on a tous droit à une seconde chance, j'accorde quand même un 12/20 à ce roman mais pour moi, il n'y a pas eu le miracle attendu.
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