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Critique de Luniver


Contraint de partir de chez lui, Trelkovsky est bien content de retrouver un nouvel appartement. Certes, les commodités sont réduites au strict minimum, et il n'est pas encore tout à fait libre, puisque l'ancienne locataire, qui a tenté de se suicider en sautant de la fenêtre, est toujours en train d'agoniser, mais dans le besoin, on prend ce qui vient !

Dès la pendaison de crémaillère, ses relations avec ses voisins se compliquent. le bruit des discussions provoque la colère de tous les autres locataires, qui ne manquent pas de faire savoir leur mécontentement. Trelkovsky vit désormais dans la crainte de leur déplaire, persuadé que l'immeuble entier épie ses moindres faits et gestes pour le prendre en défaut. Sa paranoïa s'accentue au fil des mésaventures qu'il rencontre : cambriolage, disparitions mystérieuses d'objet, personnes inconnues qui rôdent dans les couloirs, ...

L'ambiance de ce roman devient vite oppressante : le lecteur oscille sans cesse entre l'impression que les voisins lui préparent en effet un sale coup, comme à tous les nouveaux arrivants, et de se retrouver face à un personnage en proie à des délires paranoïaques de plus en plus importants. Cette indécision ne sera tranchée qu'à la toute fin du roman, qui apporte son lot de surprise.

Si vous aimez les histoires kafkaïennes, dans lesquelles la réalité vous file quoi que vous fassiez entre les doigts, lancez-vous dans ce court roman, vous ne serez pas déçus du voyage !
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