Car si l’ensemble de l’humanité consommait comme un Français, ce jour (de dépassement des ressources régénérables en un an) serait début mai, mais seulement le 20 décembre si nous vivions tous comme les Vietnamiens. C’est dire l’urgence qu’il y a à consommer et à jeter autrement, d’autant que le constat est sans appel : la multiplication de biens ne conduit pas à plus de bonheur.
La méthode du BISOU
Pour éviter les achats impulsifs, la méthode du BISOU propose de se poser 5 questions avant de passer à la caisse :
- B comme besoin : à quel besoin correspond cet achat ?
- I comme immédiat : puis-je attendre quelques jours avant de l’acheter (ou pas) ?
- S comme semblable : n’ai-je pas déjà un objet qui a cette utilité ?
- O comme origine : d’où vient ce produit et dans quelles conditions a-t-il été créé, acheminé ?
- U comme utile : cet objet va-t-il m’être utile ? Comment ai-je fait pour m’en passer jusque-là ?
En consommant des aliments de saison, qui ne sont donc pas produits sous serre, nous évitons des dépenses énergétiques inutiles.
Sans pouvoir prouver l’obsolescence programmée à la fabrication, on peut être certain qu’une majorité de fabricants n’ont pas poussé les recherches pour plus de durabilité.
Avec l’acquisition décomplexée des produits d’occasion, c’est l’usage plus que la propriété qui prend de la valeur.
Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté.
Winston Churchill.
D’une façon générale, de nombreuses imprimantes alertent l’utilisateur sur le niveau d’encre des cartouches alors qu’elles sont parfois encore à demi pleines.
2,4 milliards d’humains sont en situation de surconsommation alimentaire. Les animaux, eux, ne prélèvent dans leur milieu environnant que ce qui leur est nécessaire et suffisant.