Je comprends lui avoir tapé dans l'œil, et aussi qu’elle doit être célibataire ou tout au plus engagée dans une relation sans avenir. Sans aucune mauvaise intention je m’imagine au lit avec elle. Je passerais certainement un bon moment. Elle est mignonne et a un corps très agréable. La jupe serrée qu’elle porte me laisse deviner des fesses bien rondes, des jambes joliment dessinées et un ventre presque plat. Bien sûr elle n’arrive pas à la cheville de Jessica, mais ce n’est pas beau de comparer. Elle doit avoir vingt-deux ou vingt-trois ans. Moi j’en ai vingt-neuf. Si je devais me décrire, je dirais que je ne suis ni séducteur ni play-boy, mais que j’ai tout de même un physique agréable qui attire souvent l’œil du sexe opposé.
Nietzsche ne disait-il pas, il y a plus de cent ans : « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort » ? C'est un simple adage, facilement démontable par une flopée d'arguments, mais il porte au plus profond de son sens une vérité incontestable. Car que ce soit physiquement ou mentalement, consciemment ou inconsciemment, l'être vivant confronté aux difficultés ressort toujours grandi.
Dans un monde vidé de ses habitants, tout paraît triste et immuable…
— Pas le temps de faire de l’humour, nous devons rester cartésiens.
Loin d’être taillé comme une armoire à glace, je ne suis pas non plus gringalet et mes muscles se dévoilent discrètement quand je porte un haut serré. Lorsque je suis attentif, je remarque souvent le genre de petits détails que j’ai lus sur le visage de la fille. Parfois ce sont des joues qui deviennent tout d’un coup rosées, ou une voix qui se met à être mal assurée. Parfois ce sont des regards ou des sourires révélateurs.
Je suis un aficionado des nouvelles technologies et j’aime avoir des gadgets récents sur moi, mais ces derniers temps la majorité de mes dépenses s’est concentrée sur ma vie de couple.