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Critique de colimasson


On commence par voler des livres, on finit par braquer de vieux riches. Rien que du très logique : les volontés fortes finiront par avoir envie de passer du côté passif au côté actif de la lecture. Fini de lire simplement, il faudra écrire, et pour mettre au point une création artistique brute et transcendante, rien de tel que de la vivre…


Dans les années 50, Daniel Brodin se mêle par hasard à un cercle d'intellectuels voleurs qui tient ses conciles dans le Quartier Latin. Leur idéologie n'est pas sans rappeler celle des cercles surréaliste ou dada : la justification politique n'est jamais loin de la création artistique.


Certains considèrent que la poésie est une fin en soi. D'autres pensent qu'elle n'est qu'un moyen de modifier, d'amplifier ou de révéler l'existence. A ce titre-là, cette bande dessinée passionnée nous encouragerait plus qu'elle ne nous dissuaderait à voler tous les livres qui traînent à notre portée.
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