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Critique de ninamarijo


Tourgueniev écrit ce roman en 1855 à Spasskoïé, la propriété familiale, cette campagne qu'il nous décrit, il la connaît et l'aime.
Daria Michaëlowna Lassounska, une Moscovite reçoit dans sa maison la visite de Volinzoff et son voisin, d'Alexandra et Pigassof… Tout ce monde de la campagne Russe tient fièrement salon comme à la capitale ! Rentre alors en scène Roudine, et cet homme fascine, il est cultivé, un charme se dégage de ses discours. Notre héros va séduire la très jeune fille de son hôte, Natalie. Un seul homme met en garde sur cet individu qu'il juge faux, et dangereux, Daria n'écoute pas, elle l'apprécie et elle l'invite.
Roudine, nous l'apprenons, est un homme désoeuvré, il n'a pas trouvé sa voie. Il vit un peu hors de son temps il est en décalage… Dans le roman on est frappé par l'évolution de ce personnage, d'abord brillant et sympathique, il devient antipathique lorsqu'après avoir subjugué la jeune Nathalie il s'échappe et devient alors lâche et même odieux.
Tourgueniev sonde avec justesse l'âme de chacun, sans juger mais avec compassion. Les mots sont justes, les situations, les sentiments, désirs, rêves révèlent l'homme et suscitent l'émotion. le plaisir de lire devient savoureux.
Dimitri Roudine est mon coup de coeur, certains passages sont d'une grande finesse et chargé d'une pointe d'humour. Tourgueniev évoque aussi la beauté de la campagne russe c'est un amoureux de la nature Souvenons nous de « la Steppe ». A lire et déguster


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