>
Critique de lecassin
En Arabie Heureuse, la ville de Chamour et son vieux roi Barbedor, le bien nommé tant sa barbe est fournie… Pas un tyran, non, plutôt un personnage narcissique et négligeant vis à vis de son Royaume et de ses sujets.
L'âge venant, il découvre un jour un poil blanc dans sa fameuse barbe ; poil blanc qui aura disparu mystérieusement après la sieste, pour revenir le lendemain matin et disparaître à nouveau. le roi est maintenant quasiment imberbe… et sans héritier.
La découverte de l'épilateur coupable lui permettra-t-elle d'assurer sa descendance ? Peut-être…
Grand amateur de « merveilleux », Michel Tournier nous livre ici le conte du prolongement de soi après la mort. Comment se succéder mieux que par un double de soi-même retourné à l'enfance ? Et la quête d'éternité, dans tout ça ?
Pour ma part, les contes sont plus destinés à poser des questions compliquées avec des mots simples qu'à apporter des réponses, malgré leur classement, souvent, dans la littérature enfantine. Bel exercice ici, pour Michel Tournier qui prétend qu'un bon livre doit pouvoir être lu par un enfant, ce qui est le cas pour ce Barbedor qui pose néanmoins pour les adultes la question de la hantise de disparaître et donc la quête plus ou moins consciente de l'éternité.
A méditer, de sept à soixante-dix-sept ans… ou plus.
L'âge venant, il découvre un jour un poil blanc dans sa fameuse barbe ; poil blanc qui aura disparu mystérieusement après la sieste, pour revenir le lendemain matin et disparaître à nouveau. le roi est maintenant quasiment imberbe… et sans héritier.
La découverte de l'épilateur coupable lui permettra-t-elle d'assurer sa descendance ? Peut-être…
Grand amateur de « merveilleux », Michel Tournier nous livre ici le conte du prolongement de soi après la mort. Comment se succéder mieux que par un double de soi-même retourné à l'enfance ? Et la quête d'éternité, dans tout ça ?
Pour ma part, les contes sont plus destinés à poser des questions compliquées avec des mots simples qu'à apporter des réponses, malgré leur classement, souvent, dans la littérature enfantine. Bel exercice ici, pour Michel Tournier qui prétend qu'un bon livre doit pouvoir être lu par un enfant, ce qui est le cas pour ce Barbedor qui pose néanmoins pour les adultes la question de la hantise de disparaître et donc la quête plus ou moins consciente de l'éternité.
A méditer, de sept à soixante-dix-sept ans… ou plus.
