>
Critique de Nayac
Faut-il le préciser? Lorsque j'ai choisi ce livre lors de l'opération masse critique (merci à Babelio et aux éditions de Borée d'avoir permis une nouvelle découverte), j'avais déjà un penchant prononcé pour l'art roman. Un certain parti pris sera donc inévitable lors de cette critique....
L'orientation de l'ouvrage est claire:- priorité absolue aux illustrations, les textes étant réduits à l'essentiel
- unité de temps (X ème au XII ème siècle) et de lieu (France actuelle, qui était morcelée à l'époque: comme quoi les arts franchissaient déjà les frontières...)
- intérêt pour l"architecture générale, mais aussi la sculpture (notamment tympans et chapiteaux), sans négliger les fresques dont les reproductions permettent d'imaginer les couleurs qu'avaient beaucoup d'édifices romans.
Au delà de ce rapide descriptif, les belles photographies permettent d'apprécier l'homogénéité d'un style qui a pu s'imposer si largement en finalement peu de temps malgré les moyens limités de communication de l'époque.Parmi ce photographies, celles des chapiteaux sont nombreuses et surtout font entrer dans un monde onirique, certes religieux (annonciations, visitations...) mais aussi allégorique, voire guerrier. Monde onirique renforcé par le dépouillement, la simplification des traits et des situations de l'art roman. Quel plaisir de voyager en quelques instants à travers les signes du zodiaque, un lavement de pieds, la luxure, les damnés, les griffons et autres sirènes oiseaux: au delà de la beauté suggérée par le graphisme épuré, voila une belle illustration de l'interpénétration de rites ou références aux multiples origines!
Enfin, les textes sont certes limités, mais ont le bon gout de nous épargner de longues pages sur les multiples étapes de la longue vie de chacun des édifices, pour se concentrer sur les commentaires de scènes ou quelques rappels historiques de l'art ou de l'époque romane.
En conclusion: un bon moment!
L'orientation de l'ouvrage est claire:- priorité absolue aux illustrations, les textes étant réduits à l'essentiel
- unité de temps (X ème au XII ème siècle) et de lieu (France actuelle, qui était morcelée à l'époque: comme quoi les arts franchissaient déjà les frontières...)
- intérêt pour l"architecture générale, mais aussi la sculpture (notamment tympans et chapiteaux), sans négliger les fresques dont les reproductions permettent d'imaginer les couleurs qu'avaient beaucoup d'édifices romans.
Au delà de ce rapide descriptif, les belles photographies permettent d'apprécier l'homogénéité d'un style qui a pu s'imposer si largement en finalement peu de temps malgré les moyens limités de communication de l'époque.Parmi ce photographies, celles des chapiteaux sont nombreuses et surtout font entrer dans un monde onirique, certes religieux (annonciations, visitations...) mais aussi allégorique, voire guerrier. Monde onirique renforcé par le dépouillement, la simplification des traits et des situations de l'art roman. Quel plaisir de voyager en quelques instants à travers les signes du zodiaque, un lavement de pieds, la luxure, les damnés, les griffons et autres sirènes oiseaux: au delà de la beauté suggérée par le graphisme épuré, voila une belle illustration de l'interpénétration de rites ou références aux multiples origines!
Enfin, les textes sont certes limités, mais ont le bon gout de nous épargner de longues pages sur les multiples étapes de la longue vie de chacun des édifices, pour se concentrer sur les commentaires de scènes ou quelques rappels historiques de l'art ou de l'époque romane.
En conclusion: un bon moment!
