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Critique de marcphalippou


Après avoir soutenu Pierre de Coubertin dans son utopie, le rétablissement des Jeux Olympiques et l'internationalisation du sport et de ses champions, il était naturel que les USA accueillent les JO après Athènes (1896) et Paris (1900). Initialement prévus à Boston - la ville de William Sloane, co-artisan des Jeux modernes avec Coubertin - Roosevelt décide de les organiser à St-Louis pour célébrer les 100 ans du rachat de la Louisiane à la France, en même temps que l'Exposition Universelle qui y a lieu. Et pour célébrer, on va célébrer ! Et surtout vouloir prouver par tous les moyens la supériorité de l'homme blanc - et de préférence américain - sur tous ses congénères. le marathon de ces JO illustre cette dérive des 1ers Jeux made in USA où règne un grand n'importe quoi. On ne s'ennuie pas une seconde à la lecture de cet album au dessin aussi vigoureux et fluide que le scénario. La galerie de personnages offre une belle palette humaine et de beaux échantillons de champions, en herbe ou autre, à se mettre sous les yeux... et les pointes. On rit beaucoup aussi, la course homérique se faisant également avalanche de gags, digne des films de Max Linder ou Buster Keaton. On pénétre bien avec les coureurs la poussière et les replis de l'Amérique profonde dans le Missouri de 1904, des rues de la ville au monde rural. Une réussite ! Tout juste la belle documentation historique illustrée en fin d'ouvrage fait-elle regretter que ce one-shot ne consacre que 2 pages au fameux Ethnological Day. Il n'y a pas eu que le marathon aux Jeux de St-Louis.
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