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Critique de LilyaRose
Charlie est un homme heureux, positif, toujours de bonne humeur. Il travaille chez Récup&Ternel, une entreprise qui fabrique des objets souvenirs avec les corps des morts pour leurs proches. le bien-être des salariés semble être au coeur de la culture d'entreprise. Peut-être un peu trop ? Un jour, un petit garçon pose une question à Charlie : où vont les âmes des défunts ? Charlie va mener l'enquête.
Cette bande dessinée m'a laissé un sentiment mitigé.
J'ai vraiment aimé les dessins. Il y a beaucoup de noir et blanc et peu de couleurs. Les couleurs sont pour les âmes et les moments joyeux. On voit donc du premier coup d'oeil que la société du bien-être rend triste.
J'ai été étonnée par ce scénario qui bouscule et qui contraste avec la couverture et le titre. le thème principal est la mort et ce qui se passe après.
Le lecteur est placé dans un univers dystopiques, où l'on recycle les corps des êtres disparus pour en faire des objets de toutes sortes. Franchement qui voudrait une tasse fabriquée avec les os de son mari ? Brrr. C'est un concept qui est assez dérangeant. La question du petit garçon sur les âmes est, du coup, logique. Puisque qu'on se sert des corps comme matière première, qu'advient-il de l'esprit ?
Cet univers, sous couvert de bienveillance bascule dans une forme de dictature du bien-être. Un bien-être quantifié, calculé, surveillé, qui rend triste tout le monde. Qui ne prend pas en compte le bien-être mental et psychologique.
Charlie dénote dans cette société où tout le monde ploie sous les injonctions de bonheur.
En bref, c'est un roman graphique original, déjanté et farfelu sur la mort et l'au-delà aux dessins magnifiques.
Cette bande dessinée m'a laissé un sentiment mitigé.
J'ai vraiment aimé les dessins. Il y a beaucoup de noir et blanc et peu de couleurs. Les couleurs sont pour les âmes et les moments joyeux. On voit donc du premier coup d'oeil que la société du bien-être rend triste.
J'ai été étonnée par ce scénario qui bouscule et qui contraste avec la couverture et le titre. le thème principal est la mort et ce qui se passe après.
Le lecteur est placé dans un univers dystopiques, où l'on recycle les corps des êtres disparus pour en faire des objets de toutes sortes. Franchement qui voudrait une tasse fabriquée avec les os de son mari ? Brrr. C'est un concept qui est assez dérangeant. La question du petit garçon sur les âmes est, du coup, logique. Puisque qu'on se sert des corps comme matière première, qu'advient-il de l'esprit ?
Cet univers, sous couvert de bienveillance bascule dans une forme de dictature du bien-être. Un bien-être quantifié, calculé, surveillé, qui rend triste tout le monde. Qui ne prend pas en compte le bien-être mental et psychologique.
Charlie dénote dans cette société où tout le monde ploie sous les injonctions de bonheur.
En bref, c'est un roman graphique original, déjanté et farfelu sur la mort et l'au-delà aux dessins magnifiques.
