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Critique de dido600


Behja ouvre les voies de l'intime lorsqu'il tend à l'universel, en mêlant prose et poésie. «Alger, de mes enfants, mes amours, dont tu seras toujours l'ancre. Tu fus la nacelle de leurs premiers pas et de leurs premiers mots. Rien ni personne ne peut effacer leurs noms de tes rues.

Ni les ostracismes, ni la bêtise, ni les égratignures… ni le temps, ni l'éloignement. (…) Pourtant, c'est chez toi qu'ils sont passés au-delà des murs du racisme. C'est toi qui leur as donné ce regard ample d'enfants du monde qui ne voient ni les couleurs de peau, ni les identités figées, ni les idées sans retour. C'est en toi qu'ils ont acquis la force de l'interrogation, la force du doute, la force de l'amour des autres. Ils t'aiment, Alger, ne les abandonne pas», écrit-elle avec fougue, émotion et amour. «Illustrés d'aquarelles ou de photos en couleurs, ce sont des moments de ce que l'auteure a vécus seule ou avec les siens.



Des êtres, des images, des physionomies, des sentiments, des lieux, qui se sont inconsciemment inscrits, en elle, comme un livre à écrire. Alger, Oujda, Portsay… une balade qui nous transporte dans un voyage insolite. Les personnages de ses mémoires sont aussi les témoins de ce que fut une partie, peu connue, des profondeurs de la société algérienne»,
En perspective Des fragments de vie. Se raconter. Se confier une oeuvre qui effleure la biographie.
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