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Critique de Casya
Ayant lu le doute il y a peu, j'ai souhaité découvrir un autre titre du même auteur. Car, même si je n'avais été que modérément convaincue par l'intrigue du premier, j'avais tout de même été séduite par le style d'écriture ainsi que par le talent de l'auteur pour créer une ambiance hyper anxiogène.
Kath, Adam et leur fille Lyla âgée de 9 ans, mènent une vie calme, loin de l'agitation de la ville. Leur fille, malgré l'absence de diagnostique, présente tous les symptômes du syndrome d'Asperger. La routine rassurante du quotidien et la quiétude des lieux contribuent à diminuer l'intensité de ses troubles. Vivant dans une ferme au coeur des hautes terres dans une réserve naturelle, à plus de 3 km du premier hameau, la famille jouit d'un environnement sauvage, brut et isolé.
Cette sérénité vole subitement en éclat suite à un accident de voiture qui a conduit Kath à l'hôpital. Black-out total : la jeune femme a perdu la mémoire et ignore tout de la semaine qui précédé le drame. Face à son mari devenu subitement distant et à sa fille anormalement perturbée, Kath découvre que l'accident était en réalité une tentative de suicide. C'est le choc.
Face à cette hypothèse grotesque, Kath se met à douter. Refusant de se laisser abattre, elle veut découvrir la vérité, quoi qu'il en coûte. Aussi, décide t-elle de mener l'enquête pour reconstituer à rebours les évènements qui ont précédé cette nuit de cauchemar.
Cette quête va la mener aux portes de la folie et de la paranoïa. La jeune femme ne discerne plus le vrai du faux, elle ne sait plus à qui faire confiance et finit par suspecter tout le monde de lui mentir. le lecteur assiste à cette lutte infernale pour découvrir la vérité, traquer le mensonge et mettre à jour les faux semblants.
Je salue le talent de l'auteur qui parvient parfaitement à faire monter la pression et à installer une tension presque fébrile. Il use pour cela de différents ingrédients qui ont déjà fait leurs preuves dans le Doute : vie recluse dans un lieu isolé (impression que le monde extérieur n'existe plus) ; landes sauvages avec ses marécages, ses puits de mine, ses tourbières et ses carrières englouties (beauté de la nature parfois presque menaçante) ; légendes et coutumes locales; palette monochrome qui rythme le récit (brouillard/absence de luminosité/forêts séculaires lugubres/humidité/nuit qui tombe tôt/…) ; isolement social et extrême solitude de Kath.
Toutefois, je me suis un peu perdue (et ennuyée parfois, je l'avoue à regret) dans les méandres des interrogations de la jeune femme au sujet de l'homme mystérieux, responsable du drame. Trop de répétitions m'ont lassée et m'ont donné la désagréable sensation de tourner en rond. J'ai trouvé, de plus, que la thématique de la sorcellerie et de tout le folklore qui y est associé aurait pu être intéressant mais elle n'a pas été assez exploitée pour réellement faire vibrer l'intrigue.
Quand à la révélation finale, elle m'est apparue complètement tirée par les cheveux. D'autant plus surprenante que Kath saisit subitement la vérité. Les pièces du puzzle semblent s'assembler comme par magie.
Je n'en dirai pas plus et je vous laisse découvrir ce twist final, pour le moins surprenant !
Kath, Adam et leur fille Lyla âgée de 9 ans, mènent une vie calme, loin de l'agitation de la ville. Leur fille, malgré l'absence de diagnostique, présente tous les symptômes du syndrome d'Asperger. La routine rassurante du quotidien et la quiétude des lieux contribuent à diminuer l'intensité de ses troubles. Vivant dans une ferme au coeur des hautes terres dans une réserve naturelle, à plus de 3 km du premier hameau, la famille jouit d'un environnement sauvage, brut et isolé.
Cette sérénité vole subitement en éclat suite à un accident de voiture qui a conduit Kath à l'hôpital. Black-out total : la jeune femme a perdu la mémoire et ignore tout de la semaine qui précédé le drame. Face à son mari devenu subitement distant et à sa fille anormalement perturbée, Kath découvre que l'accident était en réalité une tentative de suicide. C'est le choc.
Face à cette hypothèse grotesque, Kath se met à douter. Refusant de se laisser abattre, elle veut découvrir la vérité, quoi qu'il en coûte. Aussi, décide t-elle de mener l'enquête pour reconstituer à rebours les évènements qui ont précédé cette nuit de cauchemar.
Cette quête va la mener aux portes de la folie et de la paranoïa. La jeune femme ne discerne plus le vrai du faux, elle ne sait plus à qui faire confiance et finit par suspecter tout le monde de lui mentir. le lecteur assiste à cette lutte infernale pour découvrir la vérité, traquer le mensonge et mettre à jour les faux semblants.
Je salue le talent de l'auteur qui parvient parfaitement à faire monter la pression et à installer une tension presque fébrile. Il use pour cela de différents ingrédients qui ont déjà fait leurs preuves dans le Doute : vie recluse dans un lieu isolé (impression que le monde extérieur n'existe plus) ; landes sauvages avec ses marécages, ses puits de mine, ses tourbières et ses carrières englouties (beauté de la nature parfois presque menaçante) ; légendes et coutumes locales; palette monochrome qui rythme le récit (brouillard/absence de luminosité/forêts séculaires lugubres/humidité/nuit qui tombe tôt/…) ; isolement social et extrême solitude de Kath.
Toutefois, je me suis un peu perdue (et ennuyée parfois, je l'avoue à regret) dans les méandres des interrogations de la jeune femme au sujet de l'homme mystérieux, responsable du drame. Trop de répétitions m'ont lassée et m'ont donné la désagréable sensation de tourner en rond. J'ai trouvé, de plus, que la thématique de la sorcellerie et de tout le folklore qui y est associé aurait pu être intéressant mais elle n'a pas été assez exploitée pour réellement faire vibrer l'intrigue.
Quand à la révélation finale, elle m'est apparue complètement tirée par les cheveux. D'autant plus surprenante que Kath saisit subitement la vérité. Les pièces du puzzle semblent s'assembler comme par magie.
Je n'en dirai pas plus et je vous laisse découvrir ce twist final, pour le moins surprenant !
