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Citations sur Soeur Fidelma, tome 3 : Les cinq royaumes (48)

Cuan Doir, le port de Dor, n'était distant que de trois miles des grilles de l'abbaye. Le chemin qui y menait n'était jamais très éloigné de la mer que l'on voyait écumer au loin, il serpentait dans les landes sauvages d'ajoncs et de bruyère, avec des affleurements de rochers polis par les siècles. A cause de la proximité de l'océan, les arbres étaient rares et prenaient des formes étranges, sculptées par les vents côtiers. À mi-chemin, ils tombèrent sur un site de pierres levées. Les sentinelles de granité gris couvertes de lichens témoignaient des croyances et des pratiques des Anciens. Elles étaient disposées en un cercle d'une trentaine de pieds de diamètre, juste à côté d'une maisonnette en pierre. Ce témoignage des coutumes d'autrefois semblait s'intégrer parfaitement au paysage sauvage, balayé par les vents, et faisait surgir des images du passé.
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Ils cheminaient dans les hautes montagnes et les vallées encaissées de Muman. Le deuxième jour, la tempête s'était calmée mais les pluies incessantes rendaient la progression des chevaux difficile, sur un sol boueux aspirant leurs sabots comme des mains suppliantes. Plus d'une fois ils faillirent s'embourber dans des prairies marécageuses et durent mettre pied à terre pour tirer les bêtes hors de ces pièges invisibles à l'oeil nu. Le ciel, d'un gris maussade et menaçant, ne s'était jamais entrouvert sur la splendeur d'un ciel d'automne. Les nuages bas noyaient le ciel et la terre d'une même lumière blafarde. Le vent, qui gémissait dans la cime des arbres où les feuilles avaient presque disparu, ne parvenait pas à disperser les nappes de brouillard.
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Cass tira les rênes de sa monture et attendit que Fidelma le rejoigne. Puis il pointa du doigt les collines boisées et, au-delà, la plaine ondulante qui disparaissait dans les brumes. En Irlande, Dieu seul savait où finissait la terre et où commençait le ciel...
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"Si tu prends du recul par rapport à l'humanité, tu ne peux t'empêcher de constater qu'il y a bien peu de choses qui plaident en sa faveur. (p. 279)
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"Platon a écrit que si les hommes censurent toujours l'injustice, c'est parce qu'ils craignent d'en être les victimes et non qu'ils répugnent à la commettre." (p. 214)
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"Les lettrés, quand ils s’affrontent, sont parfois pires que des bêtes sauvages." (p. 118)
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"Ce n'est [la prédestination] que l'excuse du tyran pour ses crimes, et le prétexte invoqué par l'idiot pour ne pas lui résister." (p. 103)
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"La considération qu'inspire la peur n'est pas authentique. Le loup est respecté mais personne ne l'aime." (p'108)
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Votre esprit travaille comme la pendule à l'eau dans la tour des cloches. A un moment donné, j'ai même cru entendre le bruit de ses rouages grincer dans votre tête.
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La mort détruit beaucoup de choses , mais elle ne peut rien contre la vérité qui finit toujours par triompher.
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