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Critique de Neneve


En préambule de ce recueil, Michel Tremblay averti son lecteur que ces contes ont été écrits avant même de devenir l'écrivain qu'il est aujourd'hui. La plupart des textes ont été rédigés entre 1958 – 1961, alors qu'il avait 16-19 ans. Tremblay dira de cette époque qu'elle était trouble : croyant ses rêves inaccessibles, il écrira tout et n'importe quoi et lira de plus en plus de littérature fantastique, qu'il considère être idéale pour tous les inadaptés de ce monde. Il rêve d'une chose, devenir écrivain. Il écrira alors, beaucoup et tout le temps.
Bien que ces textes ne soient pas tous égaux, j'en ai apprécié la lecture. Me plonger dans les tous premiers écrits d'un auteur dont j'admire l'oeuvre a été pour moi un plaisir. On sent bien l'influence de ces lectures fantastiques. Lui qui habitue son lecteur aux fresques familiales et aux personnages plus vrais que nature, nous raconte ici les sirènes, les esprits, les êtres machiavéliques. Les contes sont courts, faciles et agréables à lire. J'avoue avec eu un faible pour les contes situés dans la partie Histoires racontées pour des buveurs. Deux textes m'ont particulièrement marqué. le premier, c'est Maouna, une histoire de sorcière morte au bûcher qui a soif de vengeance. le deuxième s'intitule La treizième femme du baron Klugg où Tremblay revisite Barbe-Bleue. Bien que ça soit des textes courts, il réussit tout de même à susciter des émotions chez son lecteur.
C'est certes maladroit quelques fois… mais il n'en demeure pas moins que nous sentons bien l'âme du raconteur d'histoires fabuleuses que deviendra Michel Tremblay. Une oeuvre à lire pour quiconque aime l'auteur, en gardant bien en tête que ce sont ces tous premiers textes. Saluons tout de même son audace de s'être ainsi mis à nu ainsi.
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