>
Critique de tchouk-tchouk-nougat
L'orangeraie pourrait ressembler à une oasis de paix. Les frères jumeaux Aziz et Amed y vivent entourés de l'amour familial. Pourtant autour d'eux c'est la guerre et les obus n'épargnent pas ce qui est beau.
L'histoire débute par une découverte macabre. La maison des grand-parents des jumeaux réduit à quelques décombres où sont éparpillés les corps. de là tout s'enchaine, la vengeance, les représailles, le sacrifice qui devra être fait pour cela... La haine, la guerre, la destruction... Et le sentiment de culpabilité de ceux qui restent...
C'est une histoire terrible. Horrible je dirais même.
L'écriture est sobre, épurée. Les faits relatés n'en semble que plus véridiques, n'en sont que plus touchants, que plus forts. Pas de fioritures ou d'envolés lyrique. Juste les faits dans leur plus cruelle nudité.
L'auteur réussi brillamment à nous amener là où il veut. Un but noble : nous faire ressentir, nous faire réfléchir. Et j'ose le dire avec impartialité. Avec notre vision occidentale d'un pays en paix, sure de ce qui est bien ou mal, nous touchons du doigt ce que c'est que la guerre dans ces pays du moyen Orient. le pouvoir de quelques maitres à penser sur les foules. Comment les préjugés et l'embrigadement peut enfermer les gens dans leur croyance.
C'est dur de mettre des mots sur tout ce que l'on ressent au cours de cette lecture. J'avoue que, surtout au début du récit, j'ai été destabilisée, bousculée. Je n'ai pas forcément beaucoup aimé les sentiments que faisait naitre l'histoire. de la révolte, de l'incompréhension, de la tristesse.
"C'est bien que dans notre existence quelque chose arrive parfois à nous secouer, à nous sortir de nos banalités"
Au final un voyage riche en émotion avec un récit cruel plus vrai que nature qui bouscule nos convictions. Et pour lequel je dois remercier Babelio et les éditions Table Ronde pour leur participation à Masse Critique.
L'histoire débute par une découverte macabre. La maison des grand-parents des jumeaux réduit à quelques décombres où sont éparpillés les corps. de là tout s'enchaine, la vengeance, les représailles, le sacrifice qui devra être fait pour cela... La haine, la guerre, la destruction... Et le sentiment de culpabilité de ceux qui restent...
C'est une histoire terrible. Horrible je dirais même.
L'écriture est sobre, épurée. Les faits relatés n'en semble que plus véridiques, n'en sont que plus touchants, que plus forts. Pas de fioritures ou d'envolés lyrique. Juste les faits dans leur plus cruelle nudité.
L'auteur réussi brillamment à nous amener là où il veut. Un but noble : nous faire ressentir, nous faire réfléchir. Et j'ose le dire avec impartialité. Avec notre vision occidentale d'un pays en paix, sure de ce qui est bien ou mal, nous touchons du doigt ce que c'est que la guerre dans ces pays du moyen Orient. le pouvoir de quelques maitres à penser sur les foules. Comment les préjugés et l'embrigadement peut enfermer les gens dans leur croyance.
C'est dur de mettre des mots sur tout ce que l'on ressent au cours de cette lecture. J'avoue que, surtout au début du récit, j'ai été destabilisée, bousculée. Je n'ai pas forcément beaucoup aimé les sentiments que faisait naitre l'histoire. de la révolte, de l'incompréhension, de la tristesse.
"C'est bien que dans notre existence quelque chose arrive parfois à nous secouer, à nous sortir de nos banalités"
Au final un voyage riche en émotion avec un récit cruel plus vrai que nature qui bouscule nos convictions. Et pour lequel je dois remercier Babelio et les éditions Table Ronde pour leur participation à Masse Critique.
