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Critique de AgnesLenoire


Trevanian, Nuit torride en ville, Editions Gallmeister, 2024, 435 pages. Traduction de Fabienne Gondrand, illustration de Eiko Ojala.

Je n'avais pas du tout aimé Shibumi. L'intrigue tordue à mon goût, et surtout l'arrogance exacerbée de son personnage principal. Mais j'avais apprécié l'écriture, l'immense talent de narrateur qui m'avaient emportée jusqu'à la fin du livre.

Alors c'est sans l'ombre d'un doute que j'ai ouvert ce recueil d'une douzaine de nouvelles. Et je n'ai pas été déçue ! Trevanian est vraiment très doué. Il touche à tous les registres avec une agilité et une profondeur qui marquent durablement son lecteur, sa lectrice.

De la douceur, du remords, comme un vieux cookie dans un verre de lait chez une vieille dame malheureuse, dans Mme McGivney et sa pièce de cinq cents. Mais aussi de la haine et de l'amour, comme un conflit de voisinage éternel et acrimonieux entre deux solides campagnardes, dans le pommier de la discorde.

Et puis, vous vous réjouirez de cette tentative de licenciement d'une assistante par un écrivain-star pédant, qui va se retourner contre lui de belle façon, grâce à une longue conversation très socratique ! Et surtout je n'oublie pas cette nouvelle en deux parties qui a donné son nom au recueil Nuit torride en ville, thriller chaud et étouffant, dont Trevanian nous offre deux issues, une en ouverture de livre, l'autre en clôture. Une belle manière de montrer un peu du travail de l'écrivain, et peut-être aussi de nous montrer que la vie ouvre tous les possibles.
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