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Critique de SaleGargouille
D'ordinaire, je préfère ne pas critiquer les romans que je n'ai pas apprécié. Tout au plus, je laisse ma note, et je passe à a suite.
Mais dans le cas du Salem de Sandra Triname, je me dois de partager mon impression. Car l'intrigue ici présentée n'a que peu de rapports avec le titre, la couverture, et la quatrième couverture du livre. Sacré exploit, il faut le faire.
Salem est en réalité un prétexte pour nous refourguer une histoire de loups-garous et de vampires, flirtant avec les plus mauvaises fanfictions de Twilight. Pourquoi diable ne pas présenter le roman comme tel ? Surtout que j'ai acheté ce livre en salon et qu'à aucun moment on ne me l'a présenté de cette façon.
Bref, pour revenir à son auteurice, son aventure nous est servie par une plume stéréotypée manquant grandement de maturité, avec un goût prononcé pour les explications strictes, pataudes et malvenues, mettant à mal toute construction de mystères. J'ai également été agacée par la propension de la narration à empiler des questions ouvertes pour créer du suspense et une impression de Grand Complot. Spoiler alert : ce n'est pas comme cela que ça fonctionne. Une écriture qui devient d'autant plus désagréable, lorsqu'elle prend la forme d'un bouquin feel good en usant à toutes sauces d'exclamations qui se voudraient rigolotes. Sauf que le récit n'a pas besoin de ces moments de décompression, lorsqu'il ne parvient déjà pas à créer la tension.
Car bon sang, que c'est long. Évidemment que ça l'est avec une héroïne qui a perdu la mémoire et patauge pendant des chapitres et des chapitres à se remémorer des choses, que le lecteur lui, a déjà bien compris. (Mal)heureusement, la voilà rapidement aidée par Jared, simp de service (ah, on me dit dans l'oreille qu'il s'agit en réalité d'un loup-garou “alpha”, eh bien on n'aurait pas dit), donnant au récit des airs de sitcom. Vraiment, chez moi, l'humour de Sandra Triname ne passe pas. Sans doute parce que nos deux protagonistes se lancent des blagues potacho-cinglantes, tandis que l'histoire de sorcière promise ne pointe toujours pas le bout de son nez.
Pourtant, en notice de roman, tout portait à croire que l'auteurice avait entrepris des recherches, puisqu'elle nous partage son avis personnel sur les évènements du procès de Salem. Une impression doublée par la belle taille conséquente du livre. Cependant, j'ai rapidement remarqué que l'on s'éloignait d'une approche réaliste, avec un Boston contemporain peigné de manière bien peu tangible.
Dommage.
Mais dans le cas du Salem de Sandra Triname, je me dois de partager mon impression. Car l'intrigue ici présentée n'a que peu de rapports avec le titre, la couverture, et la quatrième couverture du livre. Sacré exploit, il faut le faire.
Salem est en réalité un prétexte pour nous refourguer une histoire de loups-garous et de vampires, flirtant avec les plus mauvaises fanfictions de Twilight. Pourquoi diable ne pas présenter le roman comme tel ? Surtout que j'ai acheté ce livre en salon et qu'à aucun moment on ne me l'a présenté de cette façon.
Bref, pour revenir à son auteurice, son aventure nous est servie par une plume stéréotypée manquant grandement de maturité, avec un goût prononcé pour les explications strictes, pataudes et malvenues, mettant à mal toute construction de mystères. J'ai également été agacée par la propension de la narration à empiler des questions ouvertes pour créer du suspense et une impression de Grand Complot. Spoiler alert : ce n'est pas comme cela que ça fonctionne. Une écriture qui devient d'autant plus désagréable, lorsqu'elle prend la forme d'un bouquin feel good en usant à toutes sauces d'exclamations qui se voudraient rigolotes. Sauf que le récit n'a pas besoin de ces moments de décompression, lorsqu'il ne parvient déjà pas à créer la tension.
Car bon sang, que c'est long. Évidemment que ça l'est avec une héroïne qui a perdu la mémoire et patauge pendant des chapitres et des chapitres à se remémorer des choses, que le lecteur lui, a déjà bien compris. (Mal)heureusement, la voilà rapidement aidée par Jared, simp de service (ah, on me dit dans l'oreille qu'il s'agit en réalité d'un loup-garou “alpha”, eh bien on n'aurait pas dit), donnant au récit des airs de sitcom. Vraiment, chez moi, l'humour de Sandra Triname ne passe pas. Sans doute parce que nos deux protagonistes se lancent des blagues potacho-cinglantes, tandis que l'histoire de sorcière promise ne pointe toujours pas le bout de son nez.
Pourtant, en notice de roman, tout portait à croire que l'auteurice avait entrepris des recherches, puisqu'elle nous partage son avis personnel sur les évènements du procès de Salem. Une impression doublée par la belle taille conséquente du livre. Cependant, j'ai rapidement remarqué que l'on s'éloignait d'une approche réaliste, avec un Boston contemporain peigné de manière bien peu tangible.
Dommage.
