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Critique de CM63
Jean est au restaurant avec son épouse, Madeleine, lorsqu'il aperçoit Bernard, un ami d'adolescence qu'il n'a pas revu depuis des lustres. Il se retourne sur son siège, fait semblant de ne pas l'avoir vu, explique à son épouse qu'il ne souhaite pas lui parler. Mais Bernard, qui ne semble pas avoir remarqué le mouvement de répulsion de Jean, aborde le couple.
Jean est contraint de feindre le plaisir des retrouvailles après tant d'années.
Jean mène une carrière de chercheur au CNRS et est très pris par son métier, même s'il est toujours là pour l'épouse qu'il aime.
Jean est rangé, s'est épaissi depuis l'adolescence, alors que Bernard a gardé l'allure d'un jeune homme, fait du sport, et multiplie les conquêtes féminines. Ce jour-là, Jean le trouve en compagnie d'une femme d'au moins dix ans de moins que lui.
Dans leur jeunesse, Jean admirait Bernard, c'était un modèle. Il ne pouvait agir, prendre une décision sans en référer à Bernard, ou se demander ce qu'il ferait dans les mêmes circonstances.
Depuis tout ce temps, Jean ne cesse de se libérer de cette emprise, de prendre de la distance avec Bernard, se consacrer à son épouse et à sa carrière sans avoir besoin de ce tuteur encombrant.
Mais ces retrouvailles le replongent dans cette admiration, dépendance, qu'il a eu tant de peine à combattre.
Bernard fait construire une villa et y invite régulièrement le couple à des séjours. Tout cela se passe le plus simplement du monde, les invitations se font toujours entre hommes, les femmes n'interviennent pas.
Le lecteur a vraiment l'impression qu'il ne saurait y avoir anguille sous roche…
Lien : https://perso.cm63.fr/node/420
Jean est contraint de feindre le plaisir des retrouvailles après tant d'années.
Jean mène une carrière de chercheur au CNRS et est très pris par son métier, même s'il est toujours là pour l'épouse qu'il aime.
Jean est rangé, s'est épaissi depuis l'adolescence, alors que Bernard a gardé l'allure d'un jeune homme, fait du sport, et multiplie les conquêtes féminines. Ce jour-là, Jean le trouve en compagnie d'une femme d'au moins dix ans de moins que lui.
Dans leur jeunesse, Jean admirait Bernard, c'était un modèle. Il ne pouvait agir, prendre une décision sans en référer à Bernard, ou se demander ce qu'il ferait dans les mêmes circonstances.
Depuis tout ce temps, Jean ne cesse de se libérer de cette emprise, de prendre de la distance avec Bernard, se consacrer à son épouse et à sa carrière sans avoir besoin de ce tuteur encombrant.
Mais ces retrouvailles le replongent dans cette admiration, dépendance, qu'il a eu tant de peine à combattre.
Bernard fait construire une villa et y invite régulièrement le couple à des séjours. Tout cela se passe le plus simplement du monde, les invitations se font toujours entre hommes, les femmes n'interviennent pas.
Le lecteur a vraiment l'impression qu'il ne saurait y avoir anguille sous roche…
Lien : https://perso.cm63.fr/node/420
