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Critique de Nominoe
Dans ce court essai, Nicolas Truffinet analyse finement la série d’Alexandre Astier et essaye d’aller plus loin que l’image d’une série parodique pour geeks qui lui colle parfois à la peau.
Il est vrai qu’en six livres (= 6 saisons) la série créée par Alexandre Astier a beaucoup changé, passant des saynètes à l’humour potache des premiers livres à une écriture plus sérieuse pour aboutir à un tout cohérent qui verra une évolution de son format lors des livres 5 et 6. Surtout, au delà d’un humour de qualité et abouti, Kaamlelott se distingue par son ambition de s’ancrer pleinement dans les légendes arthuriennes en respectant les grands thèmes et les grandes orientations du mythe arthurien notamment dans sa volonté de faire de Kaamelott une série d’apprentissage où la connaissance et le savoir occupent une place à part. Car si Kaamelott pratique l’humour et le décalage à foison, la série témoigne aussi d’un profond respect pour les oeuvres originels dans son exercice de relecture. A ce titre, la partie la plus intéressante du livre est celle qui s’intitule “Tristesse et décadence” car elle replace la série Kaamelott dans son contexte historique - à savoir le 5ème siècle après JC - période assez méconnue de l’histoire, témoin de la Chute de l’Empire Romain d’Occident et période de transition entre l’Antiquité et le Moyen-âge.
En fin d’ouvrage, une petite histoire des principaux personnages conte rapidement le rôle attribué à chacun par le mythe arthurien et la direction prise par Astier dans Kaamelott. L’occasion une fois de plus d’observer que - malgré quelques écarts - Alexandre Astier avait le souci d’ancrer Kaamelott dans les pas de ses prédécesseurs.
10 ans après le lancement de la série (3 janvier 2005) - et 6 ans après la fin de sa diffusion - et alors qu’un film qui prolongerait l’univers de Kaamelott se fait toujours attendre même si Alexandre Astier y croit toujours, j’ai replongé avec plaisir dans cet univers via le livre de Nicolas Truffinet. Pourtant, je suis assez méfiant en général des livres qui parlent des séries car ils ont tendance à souvent parler dans le vide mais je dois admettre que l’auteur s’en sort bien dans l’exercice.
Il est vrai qu’en six livres (= 6 saisons) la série créée par Alexandre Astier a beaucoup changé, passant des saynètes à l’humour potache des premiers livres à une écriture plus sérieuse pour aboutir à un tout cohérent qui verra une évolution de son format lors des livres 5 et 6. Surtout, au delà d’un humour de qualité et abouti, Kaamlelott se distingue par son ambition de s’ancrer pleinement dans les légendes arthuriennes en respectant les grands thèmes et les grandes orientations du mythe arthurien notamment dans sa volonté de faire de Kaamelott une série d’apprentissage où la connaissance et le savoir occupent une place à part. Car si Kaamelott pratique l’humour et le décalage à foison, la série témoigne aussi d’un profond respect pour les oeuvres originels dans son exercice de relecture. A ce titre, la partie la plus intéressante du livre est celle qui s’intitule “Tristesse et décadence” car elle replace la série Kaamelott dans son contexte historique - à savoir le 5ème siècle après JC - période assez méconnue de l’histoire, témoin de la Chute de l’Empire Romain d’Occident et période de transition entre l’Antiquité et le Moyen-âge.
En fin d’ouvrage, une petite histoire des principaux personnages conte rapidement le rôle attribué à chacun par le mythe arthurien et la direction prise par Astier dans Kaamelott. L’occasion une fois de plus d’observer que - malgré quelques écarts - Alexandre Astier avait le souci d’ancrer Kaamelott dans les pas de ses prédécesseurs.
10 ans après le lancement de la série (3 janvier 2005) - et 6 ans après la fin de sa diffusion - et alors qu’un film qui prolongerait l’univers de Kaamelott se fait toujours attendre même si Alexandre Astier y croit toujours, j’ai replongé avec plaisir dans cet univers via le livre de Nicolas Truffinet. Pourtant, je suis assez méfiant en général des livres qui parlent des séries car ils ont tendance à souvent parler dans le vide mais je dois admettre que l’auteur s’en sort bien dans l’exercice.
