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Critique de yoqdill


Tout commence avec la mort de Minoru ... sauf que c'est en mourant qu'il revit son histoire, et nous la raconte ainsi. Dès le premier chapitre, on oublie qu'il est sur son lit de mort, que des oiseaux viennent le chercher (?), et on se concentre uniquement sur son histoire, en suivant l'ordre chronologique.
La belle Otowa qui partira tôt.
Son succès, sa faillite, puis son succès financier, encore.
Sa vie de famille, ses amis.
Et surtout, le Bouddha blanc qui sera son lien avec la mort, aidé par la pulpeuse Otowa. Son souvenir le taraudera tout au long de l'intrigue, de même que celui des autres personnes disparues. Parce que le fil conducteur du récit, c'est la mort et les interrogations qu'elle suscite. le personnage ne rendra 6l'âme qu'une fois ses missions achevées, il aura la réponse à toutes ses questions que lorsque le bouddha qui le "hantait" prendra forme. C'est symbolique et mystique.
Otowa mourra d'une mort affreuse, choquante, incompréhensible, mort qui ne nous est révélée qu'à la fin, pendant tout ce temps où elle a été idéalisée, à partir du souvenir qu'elle avait laissé au personnage. Personnage qui meurt une fois se dernière invention achevée, qui meurt et retrouve celle qu'il n'a jamais oubliée.
Le roman retrace bien le contexte socio-politique japonais avant/durant/après la guerre, ainsi que la culture japonaise.
Il est facile et agréable à lire, on s'attache rapidement aux personnages et on suit les raisonnements de chacun. de savoir que l'auteur parle de son grand-père, je sais pas vous, mais pour moi ça rajoute du positif, c'est la famille, c'est symbolique encore ...
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