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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ai-je déjà dit qu'il fallait se méfier des quatrièmes de couverture 😉 ? « le château solitaire dans le miroir » en est un exemple parfait. Si l'on se fie au résumé au verso du roman, on se trouve clairement dans le roman d'aventures fantastiques : Kokoro, attirée par le scintillement soudain de son miroir, traverse celui-ci pour se retrouver dans un château digne des meilleurs contes de fée. Accueillie en compagnie de six autres adolescents par une étrange petite fille portant un masque de loup, elle apprendra qu'ils ont tous un an pour trouver une clé qui permettra à celui qui la détient d'exaucer son voeu le plus cher… À eux de faire preuve d'ingéniosité et d'esprit d'équipe pendant les heures d'ouverture du château, entre 9 et 17 heures. Et gare à celui qui dépasserait cet horaire !
Un scénario typique des meilleurs romans d'aventures pour adolescents, donc. Sauf que l'ouvrage ne s'attarde guère sur cet aspect – il ne sera d'ailleurs pas vraiment exploité – pour se concentrer sur un autre : Kokoro ne va plus à l'école en raison du harcèlement scolaire qu'elle a subi en début d'année, conduisant à développer en elle une profonde phobie pour cet environnement, voire même sociale, puisqu'elle n'arrive plus vraiment à sortir de chez elle. Ses parents comprennent son état, sans toutefois en prendre pleinement la mesure tant Kokoro n'arrive pas à s'ouvrir à eux, et principalement à sa mère, qui cherche par tous les moyens une alternative à l'école, passant par « L'école du coeur » (« coeur » se disant « kokoro » en japonais), une sorte d'institut pour enfants déscolarisés ou en difficultés, dont le principe attire Kokoro sans qu'elle réussisse néanmoins à se décider.
Le château derrière le miroir représente donc rapidement pour Kokoro une échappatoire au réel assez plaisante : là-bas, elle réussit à lier une amitié avec les six autres adolescents, deux autres filles (Aki et Fûka) et trois garçons (Masamuné, Ureshino et Rion), grâce à leurs profils similaires et à la grande camaraderie qui s'installe très vite entre eux, mais même, peu à peu, à s'ouvrir aux autres. le château lui permettra-t-il de prendre du recul et de panser ses plaies ?
« le château solitaire derrière le miroir » est un roman pour adolescents qui a connu un grand succès au Japon avec son million d'exemplaires vendus. Attirée par le résumé et parce qu'il a été classé par ma bibliothèque parmi les romans adultes, une fois que je m'en suis rendue compte je m'en suis d'abord méfiée car la littérature pour adolescents n'est pas celle vers laquelle je me dirige spontanément, et parce que les succès au Japon ne m'ont pas toujours conquise (je pense à « Tant que le café est encore chaud » qui a été une déception pour moi). Les explications un peu simplistes de Kokoro et les nombreuses répétitions de certaines d'entre elles, mais surtout la mise en place très lente de l'intrigue m'ont un peu déroutée au début. Cependant, une fois que celle-ci s'est bien installée, que l'on a fait connaissance avec ces sept adolescents à la personnalité bien transcrite et développée, que l'on comprend le lien qui les unit tous et que l'on finit par s'y attacher, un certain charme opère et le page-turner qui a été vanté se révèle enfin. J'ai ainsi dévoré ce roman, même si j'avais compris une partie du twist final, et la fin se révèle vraiment touchante. J'en ai appris plus sur le système scolaire du Japon, et en particulier celui du collège, moins connu que le fameux lycée et ses concours d'entrée, ainsi que sur les mentalités des jeunes du pays, assez écrasés au final par les conventions scolaires et le formalisme entre autres (notamment celui de la politesse, sur lequel Kokoro revient sans cesse, y lisant en plus une marque de tendresse ou pas en fonction des suffixes employés !). En somme, un joli roman surprenant.
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Ne vous fiez pas à la couverture ainsi qu'au résumé du livre, l'histoire est bien plus profonde que se que l'on pense. L'histoire est certes amenée en douceur et semble belle et idyllique mais ce n'est pas le cas, le sujet est bien plus profond car on y parle de harcèlement scolaire. Chacun des personnages est touchés par le harcèlement scolaire et c'est la toute la subtilité de ce livre chacun vient d'une époque différente. Chaque personnage va avoir son rôle à jouer dans l'histoire des autres.

J'ai beaucoup aimé ce livre, la manière douce ou sont amenés les choses, tout est fait de manière subtile, les échanges entre les enfants sont simples, l'histoire est belle; elle permet de traiter du harcèlement scolaire d'une manière simple mais aussi d'autres sujets bien plus profonds.
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Comme beaucoup le disent, ne se fier ni à l'illustration ni au quatrième de couverture. L'aspect fantastique, au moins dans la première partie, n'est pas ce qui prédomine. En conséquence j'ai eu du mal à digérer ma déception initiale. Je trouvais que le récit avait du mal à démarrer.
Sauf que... plus j'avançais plus je m'attachais à ces jeunes gens. Bien sûr il y a des redites, mais en même temps elles prennent un tout autre sens quand on connaît mieux les protagonistes.
Dans le deuxième tiers j'ai très vite compris le noeud de la question. Mais, encore une fois, je me suis imaginée à la place de ces ados paumés et leur difficulté à trouver une explication restait cohérente. Même si je trouvais l'ensemble un peu longuet.
Sauf que... je n'avais absolument pas anticipé le dénouement. le dernier tiers m'a bluffée, touchée, donné envie de relire l'ensemble en sachant désormais de quoi il retournait.
Donc, surtout surtout ne vous arrêtez pas aux longueurs du début, surtout surtout ne croyez pas avoir tout deviné : le loup a gardé un dernier lapin dans son chapeau, et la fin du spectacle en vaut la peine.
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Voici un roman jeunesse phénomène au Japon aux multiples adaptations. Ma fille est fan de la version manga et son bref résumé m'avait donné envie de découvrir l'histoire de Kokoro, une jeune adolescente déscolarisée.

On y trouve :
- Des thématiques fortes : le harcèlement, l'isolement, la souffrance mais aussi, et par-dessus tout, l'amitié.
- Des références à certains contes classiques de grands méchants loups
- Des réflexions sur les ressentis individuels face notamment au harcèlement scolaire, mais pas que. Autant de vécus, que de souffrances et d'espoirs.
- Des espaces géographiques et temporels différents

Vite plongée au coeur de l'intrigue, j'ai ensuite été freinée par quelques longueurs (peut-être parce que je ne suis plus une ado...). Malgré tout, je ne regrette pas d'avoir persévéré car la fin m'a beaucoup émue (même si j'avais deviné certains éléments du dénouement, j'avoue que je n'avais pas vu venir le final).

Prêts à découvrir ce qu'il se passe de l'autre côté du miroir ?
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Koroko est une jeune collégienne déscolarisé. Depuis qu'un groupe la harcèle il lui est impossible de se rendre à l'école, ni même de mettre un pied dehors.
Un jour, alors qu'elle est seule chez elle, comme à son habitude, son miroir se met étrangement à briller, comme si il l'appelait. Curieuse, elle s'approche un peu et fini par se faire aspirer par celui-ci... pour se retrouver dans un château de contes de fée! A l'intérieur elle fait la connaissance de 6 autres adolescents et d'une mystérieuse fille masquée, leur expliquant qu'ils sont ici pour rechercher une clef permettant de réaliser un souhait. Tout est très étrange mais elle apprend une règle: ils peuvent venir ici tous les jours de 9h à 17h, dépassé cette heure un grand méchant loup s'en prendra à eux...

Sur un fond de monde fantastique ce roman parle avant tout du harcèlement, de la phobie scolaire et des difficultés de l'adolescence. Tous les jeunes de ce roman rencontrent des difficultés et apprennent à les surmontés. L'écriture est très douce et fait beaucoup de bien, comme de nombreux romans japonais. Je le conseillerait à partir de 13 ans. Bien que l'histoire de départ paraisse fantastique ce n'est vraiment pas le coeur du livre, il ne faut pas s'attendre à beaucoup de magie ou autre!
Bref, un vrai coup de coeur, pour ados ou adultes!
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J'ai beaucoup aimé ce livre, emprunté à la bibliothèque...

Par rapport à la présentation, je dois reconnaitre que je m'attendais à tout autre chose. J'ai été plutôt agréablement surpris et j'ai surtout été emmené dans cette histoire...

Une part large au harcèlement, à la déscolarisation, à la souffrance que peuvent rencontrer ses enfants qui perdent leur repère, ne s'intègre pas ou ne rentre pas dans les cases de la société...

J'ai parfois trouvé que l'intrigue n'avançait pas (ou que du moins les enfants réunis dans le château ne se posait pas trop de questions - ou pas les bonnes)... J'avais envie qu'ils réfléchissent plus, explorent les incohérences qui me paraissaient évidentes...

Mais en même temps, je l'ai dévoré - tel le loup du Petit chaperon rouge... ;)
Impossible d'en décrocher. Lu en 3 jours (dès que j'avais un temps libre...).

Certaines choses semblent évidentes au fil de l'histoire ; d'autres se dévoilent ; la souffrance de ses jeunes s'expliquent ; la fin est haletante avec quelques belles surprises...

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Il s'agissait de mon premier roman japonais et l'expérience fut très positive !

J'ai adoré Kokoro et toute la bande, mais surtout, j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur qui avec énormément de justesse et de réalisme, dépeint la vie de nombreux adolescents. Les thèmes du harcèlement, de la phobie scolaire et de l'amitié sont abordés et développés tout du long.
Par ailleurs, je tiens à le préciser, le roman tourne autour de ces thématiques. Si vous vous attendez à une histoire fantastique, avec de l'action, vous faites malheureusement fausse route. Oui, il y a du fantastique, mais c'est en arrière-plan et quant à l'action...non, il n'y en a pas. On a majoritairement des dialogues ou bien on se retrouve dans la tête de Kokoro et on ressent sa torpeur à l'idée de retourner à l'école.

Kokoro m'a beaucoup parlé, mais Aki, Fûka, Rion, Masamuné, Subaru et Ureshino aussi. J'ai trouvé leur histoire à chacun et chacune bouleversantes. J'étais captivée par leur destin et même s'il ne se passe pas grand chose en termes d'action, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Chaque conversation avait son utilité et apportait quelque chose.

Ce roman est une belle ode à l'amitié et à l'espoir. Que vous soyez un adulte ou un enfant, il peut vous toucher et vous plaire.
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Lecture facile, stylé très simple voir un peu étrange (traduction), mais thèmes et intrigue très biens ! Je trouve la phobie scolaire très bien abordée, il y a beaucoup de bienveillance dans l'oeuvre. Quelques passages frustrants car on comprends rapidement certaines choses avant les personnages qui vont aller sur des fausses pistes etc.
Je pense que c'est un livre plus adapté à un public adolescent presque adulte, mais ayant 24 ans j'ai quand même lu de bon coeur. Je crois même avoir versé une petite larme car les sujets du harcèlement scolaire et de la santé mentale me touchent.
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Je n'ai pas lu le manga, ni vu le film, et je n'avais aucune idée des sujets abordés dans cette histoire. J'ai été agréablement surprise de découvrir le talent de Mizuki Tsujimura à mêler le fantastique avec un sujet aussi grave que le harcèlement scolaire. Car le château solitaire dans le miroir, c'est d'abord l'histoire de sept adolescents qui, un beau jour, traversent leur miroir pour se retrouver dans un château merveilleux. Kokoro, Masamuné, Ureshino, Fûka, Aki, Rion et Subaru ont un point commun particulier : ils subissent du harcèlement et ont pour la plupart décroché du système scolaire.

Le récit débute avec la jeune Kokoro, douze ans, qui a abandonné le collège à cause d'une certaine Sanada Miori et sa bande, qui l'ont harcelée jusqu'à la menacer de mort. Kokoro souffre de phobie sociale, rien que sortir de chez elle est devenu difficile. Elle se sent isolée, et même celle qu'elle croyait être son amie ne lui adresse plus la parole. Alors que tout semble aller de pire en pire, Kokoro découvre un beau jour que le miroir dans sa chambre luit. Une jeune fille portant un masque de loup y apparaît et l'invite à la rejoindre au château solitaire, lieu où se déroulera la majorité du récit. Un ultimatum est posé par Mlle Loup aux sept jeunes gens : ils auront jusqu'au 30 mars pour trouver la clé d'une pièce secrète qui leur permettra de réaliser leur voeux le plus cher. Une seule règle dans le château : quitter impérativement les lieux avant 17 heures.

Le sort de Kokoro m'a beaucoup émue, ainsi que celui des autres adolescents. le harcèlement scolaire est un véritable fléau et le Japon n'échappe pas à cette calamité. Si vous vous attendiez à découvrir un château magique dans un univers fantastique, il n'en est rien ici. La magie réside en chacun des sept adolescents qui vont faire connaissance petit à petit et se découvrir des points communs. Ce n'est pas le genre d'histoire niaise où ils vont se promettre une amitié pour la vie. Ils ne s'intéressent pas forcément les uns aux autres, ils se disputent parfois, ne se comprennent pas toujours. Mais chacun et chacune à leur manière, ils apportent aux autres le réconfort dont ils ont terriblement besoin. Ils s'enrichissent au contact des uns et des autres et vont petit à petit reprendre confiance en eux.
En revanche, j'ai trouvé ça très long avant qu'ils ne se rendent compte de leurs similarités et qu'ils n'essaient de se retrouver dans la réalité. Ils ont eu plusieurs mois avant l'échéance du 30 mars, alors que le gros de l'intrigue se révèle à la toute fin. C'est dommage car je me serais attendue à d'autres choses entre temps. Les personnages auraient pu discuter davantage et découvrir bien avant qu'ils venaient tous les sept du même lycée, qu'ils vivaient proches les uns des autres. Cela résulte à un rythme inégal dans la narration et la sensation désagréable qu'il va se passer quelque chose sans que cela n'arrive jamais. J'imagine que ce style est plus adapté aux mangas !

Malgré tout, les thèmes abordés dans le récit sont des enjeux de société cruciaux, surtout à l'heure actuelle avec les réseaux sociaux et les drames qui surviennent régulièrement dans les écoles. C'est primordial d'en parler et de libérer la parole des victimes. le fait qu'un livre en parle avec autant de justesse et d'honnêteté me donne l'impression qu'il faut le mettre entre les mains de tous les jeunes dans les écoles. Alors rien que pour cela, merci Mizuki Tsujimura !
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En lisant le synopsis de ce livre, je m'attendais à tout sauf à une histoire d'une telle profondeur.
Kokoro ne va plus à l'école depuis quelque temps, depuis le jour où elle a été victime de harcèlement de la part de filles sa classe.
Ses parents essaient par tous les moyens de l'aider, allant même jusqu'à lui proposer d'intégrer une école spéciale mais Kokoro n'est pas prête.
Un jour, le miroir de sa chambre s'ouvre sur un monde différent où elle fera la connaissance de six autres enfants déscolarisés et d'une fille loup bien mystérieuse.
Le choix qui se présente à elle est simple: continuer à vivre avec la peur au ventre à chaque fois qu'elle sort ou tenter de trouver la clé cachée dans le château solitaire qui exaucera son voeu le plus cher?

Le rythme de cette histoire pourrait en refroidir plus d'un-e et c'est ce point qui a failli gâcher ma lecture.
L'histoire se déroule sur l'espace d'une année et je peux comprendre que les relations entre nos sept protagonistes prennent un peu de temps à se mettre en place, mais le personnage de Kokoro est présenté comme une fille qui a peur de son propre reflet alors il m'est arrivé de lire certains passages en diagonal.
J'ai beaucoup apprécié le fait que l'autrice ait voulu mettre en avant le harcèlement scolaire et la sévérité du système scolaire japonais mais au lieu de développer ces thèmes qui auraient apporté encore plus de profondeur à son texte, elle décide de nous dépeindre le quotidien apathique de jeunes élèves descolarisés.

Le récit s'accélère néanmoins vers le dénouement quand les mystères qui entourent le château devient alors une évidence pour Kokoro et ses nouveaux amis et même si le plot twist n'a rien de bien nouveau.
Et quand elle n'essaie pas de décrire de façon maladroite le mal être de ces enfants, la plume fluide de Mizuki Tsujimura est assez agréable à suivre.
En bref, quelques longueurs en début de roman mais le lien qui unira ces sept enfants demeurera extraordinaire et intemporel.
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