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Critique de Bookycooky


Le sujet de ce premier roman est assez douloureux. Un enfant unique qui n'a jamais accroché avec sa mère, et "apparemment" une relation réciproque. Elle vit à Paris. Lui, quarante ans, vit et travaille en Slovénie, et depuis la mort de son père préfère l'ignorer. Et un beau jour un coup de téléphone va les remettre en contact.

Huit lettres écrites par la mère au fils, qui lui parviendra à chacune de ses visites et où elle dévoile une intimité non partagée avec le mari, le père adulé du fils. Huit lettres pour se confesser, huit lettres pour comprendre et compenser un manque d'amour crucial. Huit lettres pour déchiffrer sa mère, une inconnue. Huit lettres qui donnent la complexité de l'être humain, tout ce qu'on cache à autrui et à soi-même. Huit lettres pour déjouer le piège «  des trop-tard ». Huit lettres qui ne m'ont pas convaincue.

Un livre douloureux aussi parce que le sujet en fin de compte est la vieillesse et tout son lot qui l'accompagne....finalement existe-t-il un bilan de la Vie ? Ou passe-t-on dans la vie, comme ça....on vit ce qu'on vit, on disparaît et souvent dans un état triste, ....et qu'en reste-t-il ?
Une jolie prose tout en couleur, excepté les passages concernant Nathan le fils et sa libido. Pour le reste, un sujet peu original , trop romanesque, du moins pour moi et des personnages -mère-fils-, pour lesquels je n'ai ressenti aucune empathie.
Et pour terminer, la petite histoire d'amourette et autres références légèrement grotesques sur le même thème, concernant sieur Nathan, coincées dans cette histoire tragique, m'ont parue sans intérêt. Un premier roman qui malheureusement ne m'a pas touchée.

"C'est difficile de croire que la vie ne s'arrête pas avec la voix."
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