Si j'ai apprécié la première partie du roman (l'anticipation d'un crash à bord de l'avion, l'évacuation, la découverte des
Rohingyas, la cohabitation en mer pour survivre) - bien que ce ne soit pas non plus un grand engouement (les personnages ne sont pas très attachants: trop caricaturaux ou moralistes), je n'ai pas du tout apprécié la deuxième partie (tentative d'explication de la manière d'agir des
Rohingyas, sauvetage raté, moralisation extrême de la situation). Tout d'abord, cette deuxième partie n'était pas du tout réaliste: un adolescent affamé, épuisé, déshydraté, qui a frôlé la mort et qui a eu la peur de sa vie refuserait d'être secouru, de revoir et de rassurer sa famille sous prétexte de venir en aide à des inconnus qui l'ont maltraité et voulu attenter à sa vie? le lecteur n'y croit pas! La finale est incroyablement moraliste et on se demande si elle sert le récit ou si c'est uniquement pour passer un message politique tellement c'est grossier. Je ne comprends pas l'enthousiasme des critiques pour cet ouvrage, si ce n'est l'originalité du sujet.
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