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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Moui.... Ce livre a clairement 2 parties pour moi. Une partie introductive, pour mettre l'univers en place, et une partie plus "action".
Alors la partie introductive doit être importante, c'est vrai, pour un tel livre qui crée tout un univers. Mais là j'ai trouvé ça bien trop long et ennuyeux. Elle fait quand même plus de la moitié du livre cette intro.
La seconde partie est nettement plus convaincante, pour moi. le problème est que j'ai quand même eu du mal à m'en sortir avec la profusion des personnages et leurs rôles. Et elle m'a paru trop rapide, en contraste avec la première partie.
Bref, c'est mitigé.
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Malheureusement, mon avis sur « Maresi » est plutôt très mitigé. Particulièrement bien noté sur Babelio pour le moment (plus de 4/5 de moyenne), je m'attendais à avoir très certainement un coup de coeur. À la place, je suis plutôt dubitative…

L'auteure a su créer un monde bien à elle et unique avec une vraie identité, c'est une performance que je salue. Cependant, pour réaliser un univers imaginaire il ne suffit pas de balancer au lecteur tout un tas de vocabulaire inconnu sans aucune explication. C'est un peu l'impression que j'ai eu au cours de ma lecture. L'auteure abandonne complètement son lecteur. Maria Turtschaninoff connaît son monde, mais nous non, et elle a l'air de l'avoir oublié… On nous cite un tas de nom de ville/lieux/pays : Vallerien, Devenland, Muerio, Menos, Lavora, Rovas, Karenkoi sans jamais nous les localiser. (Une carte aurait d'ailleurs été la bienvenue…). La création de l'univers m'a semblé brouillon et pas aboutie. Inventer des noms n'est pas suffisant à mon goût. En tant que lectrice j'ai besoin de me projeter, de savoir où je suis, de connaître les lieux. Pour ma part, dans ce livre, cela n'a pas été le cas.
Même chose pour les personnages, en plus de nos protagonistes principaux le lecteur est envahi de noms de personnages secondaires qui parfois ne font qu'une brève apparition voir ne sont qu'évoqué. Tel que : Vekret, Soryan, Ranna, Doran, Anner, Ydda, Luan, Dorye, Ismi, Péane, Sirna, Leitha, Yoëm, Cissil, Toulan, Okret, Vinyan et j'en passe… (Je ne les ai pas tous noté, c'est juste pour vous donner un ordre d'idée). Et il y a aussi les Soeurs : Veerk, Ers, O, Kotke, Kiràly, Nummel, Leoni et quelques mots de vocabulaire dont je ne me souviens pas pour 95% d'entre eux la signification… de même pour les personnages secondaires je dois me rappeler de qui est qui pour 5 ou 6 d'entre eux et pour les autres c'est le néant. Tout ce vocabulaire fourni est bien trop peu développé par rapport à sa richesse. Soudainement, l'auteure évoque un personnage, puis on ne vous en reparle plus jamais…

Et pourtant, étrangement, parfois l'auteure développe. Mais dans ces moments là, j'ai malheureusement ressenti de nombreuses longueurs. Maria Turtschaninoff s'éternise parfois sur des descriptions ou passages. Le contenu manque d'équilibre à mon goût. Jusqu'aux pages 150 environ je ne voyais pas du tout l'intérêt du livre ni où l'auteure voulait m'emmener. D'un autre côté, cela m'intriguait… donc j'ai persévéré. On pourrait qualifier les 150 premières pages d'introduction, (un peu long pour un livre de 260 pages), l'action ne commence qu'environ 100 pages avant la fin.
Mais lorsqu'elle commence, on comprends un peu mieux les tenants et les aboutissants. Ceci dit, je reste tout de même un peu déroutée et sceptique quant à l'intérêt du livre. Par contre, je comprends beaucoup mieux que ce livre ne soit conseillé qu'à partir de 14 ans. Jusqu'aux 100 dernières pages pour moi c'était plutôt du 12 ans et plus. Mais au vu de la violence omniprésente de ces dernières, il est clair que je déconseille ce livre en dessous de 14 ans. Viol, sévices, torture, meurtre. 100 dernières pages de souffrances abominables.
Ce livre est étrange, je me suis presque ennuyée pendant 150 pages mais j'ai frémit pendant 100 pages. Je n'ai pas compris certain choix des personnages et ne me suis pas spécialement attachée à eux. Maresi ne m'a pas particulièrement touché, je me suis seulement attachée un peu à Héo et Yaï. Pourtant, je ne suis pas restée insensible non plus, impossible. Le sacrifice de la Rose ne peut laisser aucune femme indifférente… qu'elle horreur, qu'elle supplice, quelle volonté de fer, j'ai eu la nausée… Mais malgré tout ce que ces femmes vont subir, elles vont rebondir, rester fortes et solidaires et ne jamais se soumettre à la violence des hommes.

Un message fort et féministe qui touche, 100 pages de terreur que l'on ne peut pas oublier, un courage qui émeut mais un début trop long et une histoire pas abouti et un peu brouillon. Je ne me suis pas évadée et je reste, comme dit au début de ma critique, plutôt dubitative quant à l'intérêt de l'histoire. La mythologie mise en place est intéressante mais est comme tout le reste de l'ouvrage, un mystère peu développé dans lequel il manque des éléments.
Il y aura un tome 2, et pourtant c'est un livre qui peut se lire comme une one-shot. Je ne vois pas vraiment ce que l'auteure peut nous proposer pour la suite… Je doute d'ailleurs d'être au rendez-vous pour ce second opus.
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Dans un monde que l'on peut interpréter comme post-apocalyptique, la jeune Maresi vit paisiblement sur une île habitée uniquement par des femmes: une congrégation qui adore la Mère Originelle et qui a bâti une abbaye mystérieuse et sage sur ce petit bout de terre isolé. Maresi et les autres jeunes filles sont venues se réfugier ici, car au-dehors règnent la misère ou la violence. Sur l'île, elles deviennent novices, et leurs diverses qualités les dirigeront, le moment venu, vers l'une ou l'autre des missions que remplissent les Mères qui les éduquent. Ainsi se perpétue la tradition.
Mais un jour arrive Yaï, une jeune fille traumatisée par le pouvoir dictatorial des hommes de son peuple. Elle a échappé à la mort qu'il lui a promise, et tente de se reconstruire peu à peu, avec l'aide de Maresi.
Malheureusement, le père de Yaï n'a pas dit son dernier mot...
Un roman original à l'atmosphère envoûtante et à l'écriture fluide. Les personnages sont attachants et l'univers de l'auteur est très intéressant. Pourtant, je ressors un peu déçue de cette lecture car je me suis sentie frustrée: j'aurais voulu en savoir plus sur le monde extérieur à l'île; comprendre aussi ce que représentent les portes, ces entrées dans le fantastique qui restent trop ténues; enfin, avoir un aperçu plus approfondi sur l'histoire et le caractère des Soeurs et de la Mère.
Peut-être toutes ces remarques seront-elles obsolètes après la publication d'un tome 2, mais je ne suis pas sûre d'avoir envie de le lire...
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