Un nouvel opus de l'auteure qui fait le choix d'opérer un retour dans le temps, pour se pencher sur les suites de la 1ère enquête menée par la commissaire
Battaglia et l'inspecteur Marini
: face au personnage d'Andreas et l'affaire des corps atrocement mutilés, retrouvés dans la forêt de Traveni en Italie.
Ainsi, la lecture préalable de «
Sur le toit de l'enfer » s'avère ici indispensable afin d'être en mesure de saisir tous les tenants et aboutissants de ce nouveau récit - moitié enquête sur une disparition, moitié conte de Noël.
Malheureusement, il y a trop d'invraisemblances et des bons sentiments dans ce polar pour que je puisse y adhérer pleinement. L'équilibre entre le développement de la psychologie des personnages et de l'intrigue policière n'est pas respecté. L'enquête est vite reléguée au second plan et l'auteure va jusqu'à abandonner des personnages cruciaux sur le bord de la route (comme celui de Chiara, la fillette à l'origine de toutes ces investigations) pour se concentrer sur la singularité de la relation unissant la commissaire à son adjoint.
Ce 3è tome n'est donc pas parvenu à renouveler l'intérêt que j'ai pu porter initialement à cette jeune auteure italienne, en dépit des sujets abordés ici : la dénonciation d'une société gangrenée par la corruption et le dévoilement d'un passé individuel et collectif particulièrement douloureux. Au point de m'interroger sur la nécessité d'entreprendre désormais la lecture de «
Fille de cendre » - paru fin octobre.
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