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Critique de dbacquet


"Tutuola est mort en 1997 et la voix s'est tue. Nous l'avions rencontré dix ans auparavant dans sa maison d'Ibadan, puis fait venir en France. En mars 1988, il avait débarqué à Paris, tout joyeux. Avec son bonnet yoruba, son sourire, sa parole chaleureuse, son immense honnêteté, il aurait crevé un écran de télévision. Mais personne n'y songea sans doute. Et il repartit." (Michèle Laforest)
Tutuola écrit dans un anglais rudimentaire, celui des rues d'Ibadan, au Nigéria, des récits qui empruntent beaucoup à la tradition orale des contes africains.
Dans "La femme plume", le narrateur, devenu chef de son village, raconte en plusieurs veillées tous les voyages qu'il a pu autrefois accomplir, en quête d'aventures et de fortune. C'est l'occasion aussi de boire du vin de palme, de chanter et de danser.
La femme plume est une sorcière de la jungle qui transforme les humains en oiseaux ou en statues. le narrateur, dans ses voyages, rencontrent de nombreux monstres. Il traverse la brousse, entre dans des villes mystérieuses, est souvent roué de coups, en proie à des maléfices, mais il n'est pas rare non plus qu'il revienne de ses voyages chargé de diamants ou d'autres trésors amassés en cours de route. C'est une sorte de héros picaresque dans un contexte de merveilleux africain. J'ai hâte de poursuivre ma découverte de cet auteur.
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