Depuis «
Les aventures de Tom Sawyer », Huckleberry Finn a quitté la maison de la veuve Douglas et son père, ivrogne notoire et assez violent avec son fils, est de retour à Saint-Pétersbourg.
Pour fuir sa tyrannie, Huck décide de partir sur le Mississippi sur son radeau, avec Jim, l'esclave noir de Miss Watson, qui est en fuite. Bien des péripéties s'en suivent jusqu'à ce que Huckleberry et Jim arrivent chez Aunt Sally, une parente de Aunt Polly, avec Tom qui fait passer Huck pour son frère Sid. Puis ils vont « évader » Jim dans les règles de l'art pour finalement apprendre qu'il était libre puisque Miss Watson était morte. Huck pense aussi bientôt mettre les voiles : Aunt Sally veut le « siviliser ».
Parmi les péripéties : Huck arrive en plein milieu entre la guerre des deux familles (les Grangerford et les Shepherdsons), un bateau qui coule, un homme qui s'impose sur le radeau et se fait passer pour un roi, par exemple.
Ce qui compte c'est le modèle du héros américain, sur son radeau, au fin fond de la brousse, bien à l'abri de la « sivilisation ».
On pourrait parler de picaresque, car il s'agit d'une suite d'aventures (assez bizarres et sans trop grande morale). On est dans le sud des États-Unis : il y a une tendance légèrement raciste et l'esclavage présenté comme étant normal.
Au final on retiendra surtout le thème du voyage initiatique, nous sommes d'emblée en plein dans la question de l'identité : Huck voudrait bien renier son père et passe pour mort auprès de la population de Saint-Pétersbourg.
Pour ma part j'ai préféré «
Les aventures de Tom Sawyer ».
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