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Critique de ValentineF


Lecture à faire après celle du Langage Silencieux, pour une raison simple, l'auteur y fait référence très souvent.

Si le langage silencieux évoque l'ensemble des éléments distinctifs d'une culture et offre une méthode d'analyse comparative des cultures, la Dimension caché s'intéresse uniquement à l'un des axes d'analyse d'une culture : La distance, ou plutôt la perception de l'espace (Espace vitale, gestion de l'espace public, privée, etc.).

Le livre se construit en plusieurs étapes :
- Une analyse d'expérience dans le monde animal sur la surpopulation : Expérience pertinente sur les effets de la surpopulation chez les souris, on peut ne s'empêcher de faire des parallèle avec le monde humain.
- Une définition des différents espaces chez l'homme, et en particulier l'américain : Cette partie vous amène plutôt à réfléchir sur l'application de ces notions dans votre propre référentiel de valeur et comment vous pouvez percevoir une incursion dans votre monde de la part d'un autre individu.
- Une étude comparative de plusieurs populations: La partie qui m'intéressait le plus mais qui s'avère assez décevante, les exemples de l'auteur étant les mêmes que ceux du premier volume, je n'ai pas appris grand chose.
- Une conclusion très personnelle sur l'évolution de l'immobilier, l'urbanisme aujourd'hui : Bon, là, je suis assez dubitative face à ses conclusions qui donnent une impression de vouloir "ghettoiser" (néologisme personnel) chaque population en fonction de ses origines ethniques, religieuses et sociales afin que chaque population puisse vivre heureuse...(Sic).

J'ai une opinion mitigée à la fin de cette lecture. Si le sujet est très intéressant et sa méthode d'analyse pertinente, j'ai une sensation très négative sur sa conclusion. Bien que se voulant objectif, on sent tout de même une forte subjectivité dans les exemples qu'il prend et dans son interprétation, le tout pouvant, à mon sens, amplifier les problèmes d'intégration et de communication. En effet, l'auteur, qui semble vouloir rapprocher les peuples, ne propose à aucun moment un "protocole" de communication entre les différentes cultures. du coup, qui doit s'adapter ? Doit-on s'effacer et oublier ses propres valeurs pour s'uniformiser ? le contraire ?

Mais il faut relativiser, l'auteur écrit dans un contexte différent : Américain, année 50-60, l'opinion et les jugements de l'auteur sont forcément influencés par son mode de vie et l'actualité du moment. Son analyse, à l'heure de la mondialisation serait-elle très différente ?

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