Pas un seul d'entre eux n'acceptera de s'installer dans ton petit paradis bidon tant qu'il pensera pouvoir retrouver sa vie d'avant.
Je suis… Quelque chose d’autre. Votre langue ne dispose pas des mots adéquats pour me décrire.
Vous vous doutez bien qu'on n'est pas dans le Wisconsin, j'espère ?
il veut qu'on l'aime il essaie de nous contrôler mais on peut lutter
Rien n’est plus dur que de devoir trancher. On se met tout le monde à dos. Même quand on pense agir pour le mieux.
Et toi, comment tu l’imagines la fin du monde ? »
Derrière le décors carte postale et l'invitation se cache une autre réalité toute… la fin du monde c’est pour maintenant !
Impossible d'en dire plus sans dévoiler des infos réservées à celles et ceux qui seront titillé(e)s par l’idée de plonger dans ce récit que je vous conseille fortement!
Côte scénario, James Tynion IV en appelle à ses mentors (mais pas que) pour nous absorber dans son univers apocalyptique, rythmé par les petits secrets de protagonistes, leurs alliances et leurs trahisons.
On retrouve l’ambiance des meilleurs huis clos de Stephen King pour animer la cohabitation des élus de Walter, des visions d’horreur à la hauteur des scénaristes Clive Barker ou John Carpenter, et on ressent l’esprit de celui qui lui a donné envie de devenir scénariste, l’auteur Neil Gaiman, le père de la série mythique « Sandman », qu’il cite et qu’il fait dessiner dans son ouvrage.
Côté dessin justement, nous ne sommes pas en reste, car Alvaro Martinez Bueno parvient parfaitement à incarner ces influences avec un trait ciselé, invasif et marquant.
Récompensé par 4 Prix Prix Eisner, « Nice House in the lake » est donc une petite claque, intrigante, addictive et dérangeante.
Et le meilleur, c’est qu’il s’agit d’un premier cycle, dont le cliffhanger nous frustre mais nous tient déjà en haleine en attendant la suite !
Les gens ne supportent pas qu'on leur rappelle à quel point on les connaît. À quel point ils nous sont transparents. Ils n'aiment pas qu'on puisse voir leur part d'ombre. Leur part laide.