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Critique de Jasmes


Si nul ne conteste à Uderzo la légitime paternité d'Astérix, né sur sa table à dessin en 1959, personne, en revanche, ne lui a jamais pardonné de s'être pris pour un scénariste à la mort de Goscinny. Sept albums accouchés dans la douleur ont vu le jour en un quart de siècle sous la plume et le crayon d'un Uderzo seul maître à bord, qui, non content d'être un père indigne, s'est mué en infanticide lorsque le ciel lui est tombé sur la tête il y a quelques années. Pouvait-il faire pire que cet épisode calamiteux resté dans toutes les mémoires ? Hélas oui : le «livre d'or» qu'il nous a offert pour les cinquante ans du petit Gaulois est un gâteau empoisonné, une ratatouille sans saveur composée de vieux fonds de tiroirs, de dessins inédits sans grand intérêt et d'interminables textes qui n'amusent que leur auteur, le tout relié par quelques strips laborieux pour allonger la sauce et tenter – en vain - de donner au produit fini l'aspect d'une vague histoire. Rien ne nous est épargné, pas même la scatologie, dernière trouvaille d'un auteur en panne d'inspiration qui méprise son public et refuse de déposer les armes. À boycotter sans remords.
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