Une petite heure de lecture, agréable mais sans plus, qui prend soudain une toute autre dimension à la dernière ligne. Que d'émotion alors, j'en étais toute retournée, larmes et frissons à la clé.
Comme le souligne
Arthur Koestler dans l'introduction,
Fred Uhlman a écrit un récit court, mais abouti et complet, de la même façon que le peintre qu'il était faisait rentrer une oeuvre dans le cadre délimité d'une toile. C'est très impressionnant, surtout pour moi qui ai habituellement besoin de longs développements pour rentrer dans l'histoire et ressentir des émotions. Là, j'ai certes lu avec tiédeur les débuts de cette amitié délicate entre un adolescent juif et un jeune nazi dans les Années Trente, mais tout a pris du relief et de la force à la lumière du dénouement. Moi aussi j'ai eu l'impression d'un ami retrouvé.
En un mot comme en cent, j'ai beaucoup aimé ce livre, pour l'amitié, l'héroïsme et l'humanité, et le recommande chaudement, aux adultes comme aux adolescents.
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