Les dieux aiment jouer avec les hommes, et leur perversité n’a pas de limites.
- Tu as encore fait un cauchemar ? Tu devrais vraiment offrir un sacrifice à ton dieu.
- Idiot ! Tengri n’a que faire des sacrifices !
- Elle a perdu la tête… Même Zeus aime les offrandes !
Heureusement, même la colère des dieux a une fin.
Même les Hans ont beau être puissants, ils sont sous le joug d’un roi… C’est une faiblesse !
Chaque jour que Tengri fait, Uranbileg se dit que le pouvoir du dieu n’a pas de limites et que le ciel, sa demeure, est à son image : infini.
- Ni hao ! Ni hao, pioalang de Guniang ! (Bonjour ! Bonjour, les jolies filles !)
- Quel talent Brennus ! Tu es devenu un vrai polyglotte !
Le ciel est à l’image de Tengri : infini. Et Uranbileg se dit qu’aujourd’hui, elle ne fait qu’un avec lui…
- Niu Rou Mian. Ma spécialité ! Je l’ai préparée comme chez moi, dans le Sichuan !
- Aarrhh ! Il a mis du feu dans la marmite !
Les dieux aimaient tellement les hommes de cette terre souffrir que Sol ne s’y couchait jamais.
Les prairies du pays des nomades semblaient sans fin… Le ciel y paraissait aussi plus grand. Comme si les dieux voulaient mieux voir ce qu’il s’y passait.