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Critique de christinebeausson
Avant que tu t'endormes, avant que nous nous endormions, je ne me suis pas endormie au cours de cette lecture.
Je connaissais l'expression française "Vivre la peur au ventre".
Je ne connaissais pas "Avoir des papillons dans le ventre" comme disent les norvégiens. Je préfère cette version, elle me semble plus poétique !
L'auteur, Linn Ullman est la fille du cinéaste Ingvar Bergman et de l'actrice Liv Ullmann. Elle a passé son enfance auprès de sa mère, d'Oslo jusqu'à New-York, où elle a résidé durant douze ans. Ce titre est son premier roman.
Elle se choisit une famille et décortique chaque composante pour nous montrer les limites de chacun sans pour autant s'épargner elle même. Elle remonte une généalogie et met chacun devant son histoire le tout entre les États Unis et la Norvège.
La narratrice me fait parfois penser à notre Françoise Sagan, une jeune femme aisée qui se cherche, qui cherche l'amour, qui provoque la vie, les autres et qui nous raconte tout ça dans un style percutant.
On ne s'ennuie pas vraiment mais je ne dirais pas que l'on s'amuse non plus. Nous sommes pris à témoin des difficultés de s'affirmer d'une jeune femme ni belle ni moche, quelconque, reconnue mais sans plus dans sa famille et qui pour se trouver, provoque tout ceux qu'elle rencontre.
Une fin de siècle, une vie qui se cherche avec entre autres, les capsules Cupaloy, témoignage de notre existence, la première émise en 1939, une seconde réalisée en 1964... Les deux ne doivent être ouvertes qu'en 6939 !
Nous, non plus, ne serons plus là pour témoigner de ce que fut notre vie.
Je connaissais l'expression française "Vivre la peur au ventre".
Je ne connaissais pas "Avoir des papillons dans le ventre" comme disent les norvégiens. Je préfère cette version, elle me semble plus poétique !
L'auteur, Linn Ullman est la fille du cinéaste Ingvar Bergman et de l'actrice Liv Ullmann. Elle a passé son enfance auprès de sa mère, d'Oslo jusqu'à New-York, où elle a résidé durant douze ans. Ce titre est son premier roman.
Elle se choisit une famille et décortique chaque composante pour nous montrer les limites de chacun sans pour autant s'épargner elle même. Elle remonte une généalogie et met chacun devant son histoire le tout entre les États Unis et la Norvège.
La narratrice me fait parfois penser à notre Françoise Sagan, une jeune femme aisée qui se cherche, qui cherche l'amour, qui provoque la vie, les autres et qui nous raconte tout ça dans un style percutant.
On ne s'ennuie pas vraiment mais je ne dirais pas que l'on s'amuse non plus. Nous sommes pris à témoin des difficultés de s'affirmer d'une jeune femme ni belle ni moche, quelconque, reconnue mais sans plus dans sa famille et qui pour se trouver, provoque tout ceux qu'elle rencontre.
Une fin de siècle, une vie qui se cherche avec entre autres, les capsules Cupaloy, témoignage de notre existence, la première émise en 1939, une seconde réalisée en 1964... Les deux ne doivent être ouvertes qu'en 6939 !
Nous, non plus, ne serons plus là pour témoigner de ce que fut notre vie.
