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Critique de Alfaric


Dans ce tome 11 le grand tournoi dragonballesque des arts martiaux bat son plein et si on est dans la Fantasy pure et dure, on est bien dans l'hommage à Akira Toriyama : l'Amérindien Alamo est ici pour les mêmes raisons de l'Indien Nam dans le 21e Tenkaichi Budokai, premier tournoi du nom à apparaître dans Dragonball. J'ai toujours aimé les univers d'Akira Toriyama et cela fait un bien fou d'un voir un dessiné par Kamui Fujiwara qui n'est pas un énième copycat du mangaka qui a révolutionné la Planète Manga !

Cela aurait pu être un énième tournoi de manga, il est d'ailleurs très bien fait avec des combats courts et stylés qui ont le bon goût de ne pas s'éterniser comme savent si bien le faire les auteurs en panne d'imagination et/ou de talent, mais ici on ajoute un ingrédient qui change tout : la paranoïa… Une créature surnaturelle possède l'un des participants, elle peut changer d'hôte à volonté, et elle a clairement annoncé à Aros qu'elle était pour le faire gagner ! Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Que veut-elle ? Mais surtout dans le corps de quel combattant se cache-t-elle ??? On imagine sans peine qu'elle est envoyée par les dirigeants de l'Autre-Monde, mais le plus important c'est que tout le monde soupçonne tout le monde ! (il y a quelques indices qui laissent à penser que quelqu'un dans l'équipe du manga a vu et revu le film culte "The Thing" de John Carpenter)

En bonus on nous offre un récit flashback de 34 pages intitulé "Comment corriger un point faible", où nous retrouvons 5 ans plus tôt Li et Yui qui traquent l'un des monstres les plus classiques de la saga vidéoludique… Et ben, c'était bien aussi : du classique mais du solide avec de l'action et de l'émotion !
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