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Critique de Alfaric


Je pensais être « trop vieux pour ces conneries », mais ce tome 14 prouve par A + B qu'on peut être classique et efficace. Car ici les auteurs opposent des Héros aux mille et un visages à des méchants qui ont des objectifs et se donnent les moyens d'y parvenir, alors que les responsables éditoriaux du Weekly Shonen Jump opposent des héros émo à des méchants cabotineurs qui ne savent ce qu'ils veulent donc qui multiplient les combats sans véritable autre enjeu que de remplir du temps de cerveau disponible...

L'aventurier Bezel possédé par Oen l'Esprit du Feu met la pâtée au démon Gulinga, tandis qu'Elon le démon qui possède Li l'artiste martial tente de corrompre le chevalier Harold. En effet il tente de le faire passer du Côté Obscur en lui faisant miroiter le pouvoir de Shurai l'Esprit de la Foudre. Isari qui a été formé tout sa vie pour que les pouvoirs des trésors sacrés restent scellés a fort à faire, et dans la plus grande tradition de la saga "Dragon Quest" quand le plus fort échoue c'est le plus faible qui lui vient en aide !!!

D'un côté on a l'épilogue de l'Arc Isis vu du côté des gentils :


D'un autre côté on a l'épilogue de l'Arc Isis vu du côté des méchants :


C'est dommage que d'aussi beaux dessins aient dû souffrir d'un changement néfaste de scénariste, d'où moult atermoiements, mais le dessinateur Kamui Fujiara est suffisamment bon conteur pour que cet nouvel opus de la saga "Dragon Quest" reste joliment sur les rails ! Car plus que jamais, "Dragon Quest" c'est la vie !!!
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