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Critique de Ulikbey


Ejo.
D'ou nous venons, ou nous allons, en un seul mot. Passé et futur prononcés au présent en trois lettres. C'est fulgurant et subtil.
Des nouvelles comme des petits objets uniques d'art populaire. Des joyaux modestes et bouleversants. Taillés et polis pour n'en laisser que la forme et les lignes essentielles. Dire l'émotion avec pudeur. le désir de vivre se travaille au quotidien.
Convoquer mémoire et imaginaire pour donner corps à son chemin.
Il y a dans cette écriture là quelque chose d'aussi évident, puissant, que dans l'écriture de Raymond Carver. Une même exigence à dire que la vie vaut d'être vécue, partagée. Ecrire, poétiser nos façons de dépasser la souffrance.
Loin des appétits de pouvoir et de profit qui dominent le monde, les gens simple de la vie simple, s'ils ne peuvent changer le monde, ont toujours la capacité de se transmettre la façon dont ils l'habitent, l'éprouvent.
Lire Ejo c'est sentir monter en soi trés surement que l'on a tant en commun avec tous ces personnages du pays des milles collines. Toutes les frontières et les injonctions au rejet, à la désignation d'ennemis, n'y changeront rien.
Le cynisme du pouvoir, sa capacité à tisser d'horreurs l'histoire humaine n'enlèveront pas le gout du bonheur à celles et ceux qui continuent de vivre.
Merci Beata.
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