Impossible de ne pas être attirée en librairie par ce format inhabituel pour cette maison d'édition.
Dans cet ouvrage,
Rosa Maria Unda Souki est donc en résidence d'artiste à Paris, pour monter l'exposition de ses oeuvres inspirées par
Frida Kahlo. Mais la chaleur, l'excitation, le dépaysement… allez savoir, toutes sortes de raison empêchent l'artiste de se concentrer sur ses tâches. Alors elle se souvient… elle retisse la fascination, les liens entre elle et la fameuse peintre mexicaine, avec qui elle partage un lien particulier avec le père, avec la maison, l'habitation et avec un pays à l'histoire agitée. Elle tient un journal de sa résidence d'artiste, c'est ce que nous tenons entre les mains avec de nombreux dessins et détails, listes et tableaux inspirés par Frida. Ceux-ci représentent des lieux, des pièces de vie, des jardins où
Frida Kahlo a vécu, souffert et créé, souvent vus de haut : ils contiennent rarement des personnages, Rosa Maria appelle ces oeuvres « des présences » où on est censé ressentir la vie et la création de l'artiste mexicaine.
Pour être honnête, ces tableaux « naïfs » de
Rosa Maria Unda Souki ne m'ont pas vraiment touchée, je suis désolée d'avoir été hermétique à ces « présences » mais j'ai lu quasi d'une traite le journal de sa résidence d'artiste. Ce qui m'a touchée, ce sont les liens entre le Mexique de
Frida Kahlo avec ses révolutions, l'accueil de Trotski, les soubresauts de son histoire et le Venezuela actuel de
Rosa Maria Unda Souki, marqu » par la misère, la violence, l'instabilité politique. Et une annexe substantielle à la fin reprend tous les tableaux de Rosa Maria en racontant la biographie de
Frida Kahlo, que je ne connaissais pas bien.
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