Lecture en demi teinte :
Je ne suis pas arrivée à m'imerger dans l'histoire, avec les personnages.
Sisi, Efe et les autres m'ont laissé de glace.
J'ai été attiré par le thème abordé mais j'ai déjà lu d'autres ouvrages identiques..
résultat : mitigé, des pages sautées.
Lorsque les états d'âme ne coïncident pas avec la lecture, il est inutile de forcer.
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L'histoire de quatre travailleuses du sexe qui rêvent d'une vie meilleure.
Une lecture inégale à cause de l'écriture : l'auteure s'arrête trop sur certains détails pendant que des pans intéressants de l'intrigue sont balayés rapidement.
Un roman parfois très touchant mais décousu.
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C'est l'histoire de quatre travailleuses du sexe, d'origine nigériane, qui rêvaient d'ailleurs. Elles se retrouvent à Anvers, terre pleine de promesses. Pour en arriver là elles ont été recrutées à Lagos par un riche proxénète, qui leur a prêté 30 000 euros pour une nouvelle vie. Une dette qui sera en réalité leur prison : elles devront la rembourser ainsi que trouver de quoi payer leur loyer belge. Elles n'ont pas d'autre choix que la prostitution. Les quatre jeunes femmes vivent en colocation mais ne sont pas si proches, elles se chamaillent et ne montrent de la solidarité que sporadiquement, jusqu'à l'assassinat de l'une d'entre elles : Sisi, au parcours universitaire si brillant mais qui n'a jamais réussi à trouver un emploi par manque de réseau.
J'ai trouvé l'histoire intéressante mais je n'ai pas aimé le style de l'écriture : trop descriptif par endroits (j'ai même sauté des pages), trop rapide sur certains aspects que j'avais envie de voir détaillés. C'est décousu, et je n'ai pas réussi à vraiment rentrer dans l'histoire. On sent que l'auteure s'est renseignée, j'ai lu qu'elle avait rencontré beaucoup de prostituées belges, ce qui a dû lui permettre de dresser ces quatre portraits très différents les uns des autres. Peut-être que la démarche trop journalistique m'a empêchée d'être particulièrement touchée par ces jeunes femmes et leurs trajectoires brisées.
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