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Critique de Noctenbule


Quand on lit "Happy!", il faut garder son calme. Tout tourne autour du personnage Miyuki. Elle incarne parfaitement le rôle de la victime. Chôko fait tout pour que le public la déteste, pour ne pas qu'elle puisse avoir de sponsor, de logement, de soutien jusqu'à la peine de coeur. Naoki Urasawa la prend comme outil de perversion continue. Elle fait ça parce que c'est quelqu'un de fondamentalement mauvais avec forcément du narcissisme et de l'égocentrisme. Les atouts sont nombreux avec le charme, la facilité de s'exprimer et l'hypocrisie. Elle arrive à dresser pièges après pièges. Malgré tout ça, Miyuki arrive à avancer grâce à sa détermination et ces quelques amis. Elle gagne un premier match à la coupe Cléopatra ce qui n'est pas pour plaire à notre manipulatrice en chef. Par chance, un nouveau dilemme se pose. La victime est face à la question très complexe. Doit-elle perdre exprès pour amasser plus d'argent que nécessaire ou gagner la compétition pour une petite somme mais être honnête. Quelle aubaine pour toute personne tordue. Cette dualité est très marquée et c'est assez insupportable. Entre une vraie peste et une vraie cruche, tout est fait pour sublimer les oppositions. On n'oublie pas la mère de Keichiro totalement égocentrique et antipathique. Elle s'oppose à Kiku qui a toujours le coeur sur la main. Les mecs ne sont pas en reste avec son lot de pervers, vicieux, de malhonnête et quelques gentils. Ces derniers ce comptent sur les doigts d'une main. Heureusement que nous avons quelques scènes de matchs de tennis. Tout est dans l'exagération, dans le cliché et ça tape un peu sur le système. Surtout que c'est répétitif sans trop d'avancée dans le scénario.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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