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Critique de Yvan_T
Après "Le Syndrome de Caïn" et "Corpus Hermeticum", Nicolas Tackian intègre une nouvelle série à cette collection «Terres secrètes» de Soleil qu'il dirige. Après avoir puisé son inspiration pour "Le Syndrome de Caïn" dans l'histoire biblique de ce fils d'Adam et Eve qui tua son frère et fut condamné à errer à la surface de la terre et dans l'ouvrage fondateur de la mythologie hyperboréenne pour "Corpus Hermeticum", l'auteur prolifique base cette nouvelle série sur un passage du livre de l'Exode relatant les dix plaies d'Égypte. “Et les eaux du fleuve se changèrent en sang ...” s'attaque ici à la première plaie.
Au risque de ne plus être vraiment original, Nicolas Tackian va donc à nouveau transposer une source d'inspiration ésotérique dans un univers plus palpable et contemporain. Malgré le côté réchauffé du concept, l'auteur livre ici un scénario prenant dont l'intrigue, à l'instar de certains thrillers gores venus d'outre-Atlantique, va parvenir à faire froid dans le dos. En suivant les pas d'une profiler travaillant pour interpole, le lecteur va se retrouver sur la piste d'une secte qui trouve ses racines dans les plus hautes sphères de notre société. Flirtant avec les tréfonds de la perversion humaine, cette intrigue bien construite va parvenir à captiver au fil des pages.
Graphiquement, Joan Urgell contribue à installer un climat malsain qui sied particulièrement bien à ce genre de récit. Au fil des rituels sanglants et des découvertes morbides, Urgell emballe l'histoire dans un rendu visuel sordide et inquiétant, très efficace.
S'il est quasi certain que Nicolas Tackian n'aura pas trop de mal à mettre le doigt sur d'autres plaies, j'espère cependant qu'à l'inverse de ses deux autres séries, il parviendra à maintenir l'excellent niveau de cette mise en bouche prenante tout au long de cette nouvelle saga.
Au risque de ne plus être vraiment original, Nicolas Tackian va donc à nouveau transposer une source d'inspiration ésotérique dans un univers plus palpable et contemporain. Malgré le côté réchauffé du concept, l'auteur livre ici un scénario prenant dont l'intrigue, à l'instar de certains thrillers gores venus d'outre-Atlantique, va parvenir à faire froid dans le dos. En suivant les pas d'une profiler travaillant pour interpole, le lecteur va se retrouver sur la piste d'une secte qui trouve ses racines dans les plus hautes sphères de notre société. Flirtant avec les tréfonds de la perversion humaine, cette intrigue bien construite va parvenir à captiver au fil des pages.
Graphiquement, Joan Urgell contribue à installer un climat malsain qui sied particulièrement bien à ce genre de récit. Au fil des rituels sanglants et des découvertes morbides, Urgell emballe l'histoire dans un rendu visuel sordide et inquiétant, très efficace.
S'il est quasi certain que Nicolas Tackian n'aura pas trop de mal à mettre le doigt sur d'autres plaies, j'espère cependant qu'à l'inverse de ses deux autres séries, il parviendra à maintenir l'excellent niveau de cette mise en bouche prenante tout au long de cette nouvelle saga.
