Je n'avais pas envie de vivre comme les autres , au premier degré, je n'avais pas envie de me reconnaitre dans l'immédiateté du réel, j'avais envie de travailler les secondes,de me nourrir d'un décalage, de vivre à la marge, en recul, sur un autre mode , une autre partition. Je ne me reconnaissais ni dans les groupes, ni dans les foules, je voulais rester en sursis de la vie .
L'aiguillon,le pic,la vrille de jalousie .
La perfection du dessin de ses lèvres , les ombres légères, qui caressaient le dessous de ses yeux, l’éclat de son front offert au soleil, chaque détail me griffait un peu plus l’intérieur du cœur, là ou la chair est délicate .